« Il est important de venir dans une municipalité hostile à l’avortement » : les militantes féministes mènent une campagne à Moissac in DDM

NDLR de MAC: Sollicité par les organisatrices et plus particulièrement par Mathilde Viot, MAC n’a pu se rendre sur place ce dimanche matin pour apporter un soutien inconditionnel à cette démarche. Les représentants de la section PCF n’ont pu être présents aussi. Notre solidarité est acquise et ce combat est aussi le notre. Nous diffusons la pétition Européenne: mavoixmonchoix.org!
La militante féministe Alice Coffin s’est spécialement déplacée à Moissac pour mener « un débat démocratique » sur l’avortement./ DDM, GSD
La militante féministe Alice Coffin s’est spécialement déplacée à Moissac pour mener « un débat démocratique » sur l’avortement./ DDM, GSD

 

l’essentiel Au lendemain de la marche des fiertés à Agen, la militante féministe et élue municipale de Paris, Alice Coffin, s’est rendue ce dimanche 19 mai 2024 à Moissac pour tenir une réunion sur le thème de l’avortement. Un choix politique assumé en pleine campagne pour les européennes.

Alors que les Fêtes de Pentecôte battent le plein un peu partout dans la cité uvale, la petite salle de l’Amitié accueille dans la matinée une manifestation tout autre.

Des militantes pour le droit des femmes organisent une réunion autour de la campagne européenne pour un « avortement libre et gratuit » en Europe. Continuer la lecture de « Il est important de venir dans une municipalité hostile à l’avortement » : les militantes féministes mènent une campagne à Moissac in DDM

Les communistes en soutien aux soignants des Deux Rives

À l’appel du syndicat CFDT, les agents du centre hospitalier des Deux Rives ont lancé un mouvement de grève. Un préavis a été posé pour les 14 et 15 mai dans le but de dénoncer la dégradation des conditions de travail au sein de cet établissement public et ses annexes implantés sur le territoire de la communauté de communes des Deux Rives. Présents sur le marché ce mardi matin, les militants communistes locaux sont venus les rencontrer. « Il était important pour nous de venir soutenir les personnels mobilisés sur ce piquet de grève. Ils font face à des pressions et intimidations inadmissibles de la part de la direction qui préfère jouer sur les peurs, la fragilité et la précarité plutôt que répondre aux aspirations légitimes », explique Maximilien Reynès Dupleix, secrétaire de la section locale du PCF.

De l’aveu même des grévistes, il semble loin le temps de l’élan solidaire de la période COVID. « Aujourd’hui les agents subissent des horaires non réglementaires, du stress, du surmenage et même un droit à la déconnexion non respecté pour des personnels à bout et épuisés », a expliqué la représentante syndicale. « Les échanges ont permis de montrer combien nous avons raison de porter avec Léon Deffontaines une liste de la Gauche unie pour le monde du travail et pour le respect des droits des salariés », détaille également Franck Cimpello, militant PCF à Valence d’Agen. Un soutien accueilli chaleureusement par les agents grévistes qui attendent désormais que le dialogue s’ouvre avec la direction et que les négociations nécessaires soient enclenchées.

Grande concertation sur l’autorité à l’Éducation Nationale : Tous les syndicats claquent la porte

Nouvelle-Calédonie : E. Macron et le 1er ministre sont les responsables de cette crise et doivent trouver les ressorts pour en sortir (PCF)

L’aggravation brutale de la crise en Nouvelle-Calédonie se solde par un bilan humain et matériel d’ores et déjà inacceptable et tragique : quatre morts dont un gendarme et de très nombreux blessés ainsi que la présence de milices armées qui agissent en toute impunité.

Nous adressons toute notre amitié et nos pensées aux familles des victimes et nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur ces drames .

Nous adressons également à la famille du gendarme décédé, à ses proches, ses collègues ainsi qu’à l’ensemble de la Gendarmerie nationale toutes nos condoléances.

La crise politique néo-calédonienne rappelle les heures les plus difficiles des années 1980.

Pourtant, depuis 30 ans, les présidents de la République et leurs premiers ministres successifs ont su préserver le cadre d’un processus fondé sur l’impartialité de l’Etat, la concertation, l’équilibre et le respect mutuel entre les différents partis.

Aujourd’hui ce processus qui a commencé par la poignée de main historique entre Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur au moment des Accords de Nouméa, est remis en cause.

Le seul responsable de cette crise est le président de la République Emmanuel Macron et son Gouvernement, qui avancent à coup d’ultimatums et de menaces, de l’imposition du calendrier du 3e référendum en dépit du deuil du peuple calédonien au moment de la pandémie à celle de la réforme du corps électoral.

La colère qui explose aujourd’hui est le fruit amer de cette politique destructrice, dont les conséquences sont accentuées par des inégalités sociales très fortes sur l’île .

Le PCF appelle au calme. Plus aucun drame humain, plus aucun mort, plus aucun blessé, autant parmi les manifestant·es que parmi les forces de l’ordre, ne doit être à déplorer.

Emmanuel Macron et le Premier ministre sont les responsables de cette crise. C’est à eux de trouver les ressorts pour en sortir.

Malheureusement, en décrétant l’État d’urgence, en annonçant d’ores et déjà que le Congrès sera convoqué fin juin, ils se comportent de la pire manière, comme les représentants d’un Etat colonial dont on pensait être définitivement débarrassés.

Il faut retrouver les voies du dialogue, sans ultimatum, ni coup de force, et dans le respect mutuel des différents partis. Pour cela, le PCF et ses parlementaires demandent que la réforme du corps électoral soit stoppée.

Ils appellent à l’envoi immédiat d’une mission gouvernementale dirigée par le Premier ministre, chargée de réunir l’ensemble des partis pour trouver une solution politique négociée et consensuelle à la crise dans le respect des Accords de Nouméa.

Parti Communiste Français, 15 mai 2024


Lire aussi Kanaky-Nouvelle-Calédonie : un gendarme tué, Emmanuel Macron décrète l’état d’urgence après une nuit d’affrontement ayant fait quatre morts in l’HUMANITE

FSU : Nous ne trierons pas nos élèves

Le « choc des savoirs » est un projet de société

Beatriz Malleville, présidente de la FCPE : « Avec la journée Collège fantôme, on veut attirer l’attention sur le manque de moyens du Tarn-et-Garonne » in DDM

  "Avec la réforme du choc des savoirs, l’objectif est d’abandonner le collège unique", regrette Beatriz Maleville. Elle redoute surtout que la mise en place des groupes de niveaux stigmatise les élèves le plus en difficulté.
« Avec la réforme du choc des savoirs, l’objectif est d’abandonner le collège unique », regrette Beatriz Maleville. Elle redoute surtout que la mise en place des groupes de niveaux stigmatise les élèves le plus en difficulté. DDM – archives Lucie TOLLON

 

Lundi 13 mai, la fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) organise une action inédite dans le Tarn-et-Garonne, « École et collège fantôme ». Le syndicat invite les parents à ne pas envoyer leurs enfants en classe pour protester contre la réforme du « choc des savoirs » et dénoncer le manque de moyens pour la prochaine rentrée scolaire. Beatriz Malleville, la présidente de la FCPE 82, espère que cette action sera très suivie, notamment dans les collèges.

Beatriz Malleville, quel est l’objectif de cette journée de mobilisation du 13 mai ?

On veut envoyer un signal fort sur les difficultés que rencontrent de nombreux établissements et attirer l’attention sur notre département. Notre action s’inscrit dans une semaine de mobilisation nationale, mais à ma connaissance nous sommes le seul département de l’Académie de Toulouse à le faire sous cette forme-là. Demander aux parents de ne pas mettre leur enfant à l’école ou au collège, c’est quelque chose qu’on a rarement fait à la FCPE. On estime que c’est le bon moment d’organiser cette journée de mobilisation en réaction aux mesures annoncées par le gouvernement sur le « choc des savoirs ». Nous, on préférerait qu’il déclenche le choc des moyens. Continuer la lecture de Beatriz Malleville, présidente de la FCPE : « Avec la journée Collège fantôme, on veut attirer l’attention sur le manque de moyens du Tarn-et-Garonne » in DDM

Hors-série : contre l’extrême droite, le combat sans concession (l’Humanité)

Votes au service du capital et contre les droits des travailleurs, des femmes, des LGBT et des étrangers, connivences avec des groupuscules violents et racistes, résistance à son emprise en Europe… Dans un hors-série exceptionnel tiré du travail de ses journalistes depuis plus d’un an, « l’Humanité » donne les clés pour comprendre et résister à la bête immonde.

Combattre l’extrême droite. Cet impératif, abandonné par de nombreux acteurs politiques et médiatiques, est ancré dans l’ADN de l’Humanité. Alors que la liste du Rassemblement national, menée par Jordan Bardella, est créditée d’au moins 30 % dans les sondages pour les élections européennes du 9 juin, il apparaît plus que jamais nécessaire de diffuser les outils pour mener cette lutte au mieux. Continuer la lecture de Hors-série : contre l’extrême droite, le combat sans concession (l’Humanité)

Ceta : signez l’appel, le peuple doit décider !

Appel

La France a fait ratifier le Ceta, accord de libre-échange entre l’UE et le Canada, de justesse à l’Assemblée nationale à l’été 2019. Puis le gouvernement a refusé pendant cinq ans d’envoyer le texte au Sénat, de peur d’un échec. Les sénateurs communistes ont fini par en imposer l’examen le 21 mars dernier, lors de leur « niche parlementaire », obtenant le rejet du texte. Celui-ci devrait être transmis à l’Assemblée pour une nouvelle lecture. Ce que refuse de faire le gouvernement. Élus de gauche, responsables politiques, syndicaux, associatifs lancent un appel dans « l’Humanité Magazine » pour que « que l’exécutif transmette sans plus attendre le Ceta à l’Assemblée nationale ».

 

Les peuples ont-ils encore leur mot à dire sur le destin économique, social et environnemental de leur pays ?

Le 21 mars dernier, le Sénat français s’est opposé à la ratification du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le fameux Ceta. Redoutant de voir ce texte rejeté également par les députés, le gouvernement – fait rarissime – refuse, depuis, de le transmettre à l’Assemblée nationale, bloquant ainsi son inscription à l’agenda et son examen, au mépris des représentants du peuple. Ce déni démocratique, tributaire des intérêts électoraux du moment, est inacceptable ! Continuer la lecture de Ceta : signez l’appel, le peuple doit décider !

Européennes 2024 : Léon Deffontaines veut de nouveaux droits européens pour les travailleurs + Soutien

La tête de liste Gauche UNIE pour le scrutin du 9 juin place le « monde du travail » au cœur de sa campagne. Avec ses colistiers, il appelle à se « rassembler autour des questions sociales » pour engranger des conquêtes à Bruxelles.

 

« Ton Europe libérale, qu’elle meure ! » Devant des militants syndicaux réunis au siège du PCF, à Paris, la veille du 1er Mai, le secrétaire national du parti, Fabien Roussel, répond à Emmanuel Macron. Au président de la République qui disait quelques jours plus tôt que l’Europe actuelle pourrait mourir, le dirigeant communiste en rappelle le bilan : « Elle est synonyme de souffrance, de délocalisations, de chômage, de précarité… »

Fabien Roussel voudrait lui substituer une autre Union européenne, « au service du progrès social ». Et c’est l’objectif de la liste conduite par Léon Deffontaines, qui consacre sa campagne à ce combat : « Nous sommes la liste du monde du travail, qui porte un projet d’espoir, alors que les autres listes en France ont un projet d’Europe fédérale. » Le secrétaire national du PCF prévient les syndicalistes des enjeux du scrutin : « C’est un nouveau cap dans les abandons de souveraineté inacceptables qui risque d’être franchi le 9 juin. » Continuer la lecture de Européennes 2024 : Léon Deffontaines veut de nouveaux droits européens pour les travailleurs + Soutien