Télémédecine dans les gares, plainte contre l’inaction de l’État: les déserts médicaux échauffent les esprits

NDLR de MAC: La solution passe par une augmentation du nombre de médecin et en premier lieu par une augmentation du nombre de places en université. Le salariat des médecins en Centre de Santé Public est à généraliser…. des solutions existent!

Alors que l’ordre des médecins ferraille contre la SNCF et ses futures télécabines de consultation installées dans les gares, l’UFC-Que choisir va, elle, porter plainte contre l’inaction de l’État pour tenter de résoudre les difficultés d’accès aux soins.

La filiale Gares et connexions de la SNCF avait annoncé, lundi 13 novembre, un déploiement d’une offre de télémédecine dans 300 gares d’ici à 2028.
© Philippe Lopez / AFP

« Va donc t’occuper de la désertification de tes lignes ferroviaires ! » Tel est en substance le message envoyé par l’ordre des médecins, comme par le syndicat de médecins UFML, à la SNCF, dont sa filiale Gares et connexions avait annoncé, lundi 13 novembre, un déploiement d’une offre de télémédecine dans 300 gares d’ici à 2028.

Il faut dire qu’en rendant publiques ces futures implantations de télécabines dans des gares « situées dans les zones d’intervention prioritaire (ZIP) et les zones d’action complémentaire (ZAC), caractérisées par une offre de soins insuffisante et une difficulté d’accès aux soins », la filiale SNCF se faisait fort d’apporter une solution aux déserts médicaux, alors que les organisations et fédérations de médecins ont toujours combattu toute mesure aiguillant l’installation des généralistes et spécialistes vers des territoires dépourvus de professionnels. Continuer la lecture de Télémédecine dans les gares, plainte contre l’inaction de l’État: les déserts médicaux échauffent les esprits

Argentine : Javier Milei, la victoire du FMI

L’arrivée au pouvoir d’un ultralibéral à visage fasciste n’est pas le fruit du hasard, mais bien le résultat de choix de politiques économiques imposés par la droite, soutenue par le Fonds monétaire international.

Javier Milei (au centre), brandit une tronçonneuse entre sa sœur Karina Milei (à droite) et Carolina Piparo, candidate au poste de gouverneur de la province de Buenos Aires, lors d’un rassemblement politique à La Plata, dans la province de Buenos Aires, en Argentine, le 12 septembre 2023.
© Marcos GOMEZ / AG La Plata / AFP

 

Un saut dans le vide ? Le leader de l’ultradroite Javier Milei s’est imposé, ce dimanche, au second tour de l’élection présidentielle avec 55,7 % des voix, soit 11 points de plus que le ministre-candidat Sergio Massa. Ainsi, étouffés par une crise qui pousse 40 % de la population sous le seuil de la pauvreté, une majorité d’Argentins – souvent motivés par l’espoir suscité par des promesses de campagne plus démagogiques les unes que les autres – vient d’élire comme prochain président le candidat dont le programme suit pourtant la voie de politiques économiques largement discréditées.

Le même chemin qui a déjà mené la troisième puissance économique latino-américaine dans le précipice, après la terrible période déjà traversée en ce début de siècle. Si ce n’est en pire : jamais auparavant quelqu’un d’aussi extrémiste n’avait été élu à la tête d’un pays d’Amérique du Sud. Une situation qui n’est en rien le fruit du hasard. Continuer la lecture de Argentine : Javier Milei, la victoire du FMI

Sale temps pour l’école inclusive (II) in Caf. Péda.

Sale temps pour l’école inclusive (I) in Caf. Péda.

« Nous devons vaincre non seulement Netanyahu, mais aussi sa politique et la droite tout entière »

Tribune du député communiste israélien Ayman Odeh (Hadash, Front démocratique pour la paix et l’égalité, dirigé par le Parti Communiste d’Israël).

"Nous devons vaincre non seulement Netanyahu, mais aussi sa politique et la droite tout entière"
Nous devons vaincre non seulement Netanyahu, mais aussi sa politique, l’ensemble de la droite israélienne », a déclaré hier le président de la faction Hadash-Ta’al, le député communiste Ayman Odeh. « L’occupation est la source du mal, nous devons mettre fin à cette occupation criminelle », a-t-il ajouté.

Le député communiste Odeh a déclaré qu’il faut convoquer des élections anticipées : « Si nous n’allons pas aux élections le plus tôt possible, cela sauvera Netanyahu. La seule solution est de respecter l’existence du peuple palestinien et d’établir un État palestinien aux frontières de 67 ». Continuer la lecture de « Nous devons vaincre non seulement Netanyahu, mais aussi sa politique et la droite tout entière »

Parents Vigilants – interpellation du ministre

L’association Parents Vigilants, créée par le parti Reconquête, traque et menace depuis plus d’un an, les enseigant-es : raids numériques contre des professeur·es, courrier de dénonciation, campagnes calomnieuses… Se croyant investis d’une mission visant à sauver l’École d’une prétendue décadence, ces parents traquent, menacent, jettent en pâture des professeur·es coupables à leurs yeux de… Simplement faire leur métier en organisant des projets pédagogiques autour du thème de l’exil et des migrations, de faire une séance d’éducation à la vie sexuelle et affective ou de faire un cours d’histoire sur l’Islam est insupportable. C’est la confirmation que l’extrême droite ne tolère pas l’idée d’une école publique, laïque et émancipatrice, celle qui fait grandir les élèves et éveille les consciences, celle où la liberté pédagogique est au service de l’émancipation.

Une intersyndicale FSU, Unsa Education, Sgen-CFDT, CGT Educ’action et Sud Education interpelle le ministre.

 

 

Claude Lelièvre : Des uniformes pour les professeurs ? La barbe ! in Caf. Péda.

Laurence De Cock : Contre l’entrisme de l’extrême-droite dans l’école publique

Ce 6 novembre à 11 h 25, les femmes travaillent « gratuitement » : pourquoi l’index égalité n’y change rien

Ce lundi 6 novembre, les femmes commenceront à travailler gratuitement jusqu’à la fin de l’année, selon les calculs du collectif féministe Les Glorieuses. L’Humanité s’est procuré plusieurs bilans sociaux d’entreprises françaises affichant des scores excellents à l’index égalité. L’occasion de dresser le vrai bilan de l’outil lancé en 2018 par le gouvernement pour réduire les inégalités dans les entreprises.

Decathlon affiche une note de 89/100 à l’Index égalité. Pourtant, les femmes occupent 60 % des temps partiels de l’entreprise. © Franck Crusiaux/REA

C’était en novembre 2017. Dans un discours enflammé, le chef de l’État érigeait l’égalité hommes-femmes en grande cause nationale de son quinquennat, et déclarait la guerre aux discriminations pesant sur les femmes, « à l’embauche et au cours de leur carrière professionnelle ». Six ans plus tard, il pourrait prononcer le même discours.

Selon l’Insee, les inégalités salariales ont certes continué à se réduire, comme c’est tendanciellement le cas depuis 2000, mais les revenus des femmes sont toujours inférieurs de 24,4 % à ceux des hommes. Et, ce lundi 6 novembre, à 11 h 25, elles commenceront à travailler gratuitement, selon les estimations du collectif Les Glorieuses.

Les 5 indicateurs de l’index

À ses détracteurs qui l’accusent d’immobilisme, l’Élysée brandit souvent l’index de l’égalité professionnelle, censé mesurer les niveaux d’inégalité au sein des entreprises afin de les inciter à s’amender. Continuer la lecture de Ce 6 novembre à 11 h 25, les femmes travaillent « gratuitement » : pourquoi l’index égalité n’y change rien

Gaza : halte au carnage, cessez-le-feu immédiat ! (PCF)

Le gouvernement de l’état d’Israël a lancé hier des bombardements d’une violence inouïe ainsi qu’une intervention terrestre contre Gaza.
Les odieux actes terroristes du Hamas commis le 7 octobre ne les justifient en rien.
Le fait d’infliger à la population civile palestinienne une punition collective, de provoquer un effondrement humanitaire mettant en danger la vie des 2,4 millions de Gazaouis, un déplacement forcé d’une partie de la population et la destruction d’ores et déjà de 45% des bâtiments civils de la bande de Gaza constituent des crimes de guerre. B. Netanyahou devra en répondre devant la Cour Pénale Internationale.
L’inaction internationale, voire le blanc seing adressé au gouvernement d’extrême-droite de B. Netanyahou,  portent une lourde responsabilité. Rien n’a été fait depuis trois semaines pour stopper l’engrenage des tueries. Le gouvernement des États-Unis prend le risque d’une extension du conflit. Le conseil européen réuni hier a fait preuve d’une coupable lâcheté politique.

Assez de morts ! Assez de destructions ! La population de Gaza est face à  un risque de carnage, couvert par la coupure des communications.

Il est encore possible d’agir. La résolution votée hier soir par l’assemblée générale de l’ONU appelant à une trêve humanitaire est un point d’appui. La France s’est prononcée en sa faveur. Elle doit maintenant  concrétiser son vote en faisant pression sur le gouvernement de l’état d’Israël pour que la résolution soit mise en application.

L’urgence est au cessez-le-feu, à la libération des otages, à l’aide humanitaire et à la protection de toutes les populations civiles.
L’urgence est à la réouverture d’une perspective politique de paix dans le droit et la justice pour le peuple palestinien et le peuple israélien.

La France doit appeler clairement à un cessez-le-feu, à mettre fin aux bombardements contre les populations civiles. Elle doit reconnaître l’Etat de Palestine comme première étape vers la nécessaire solution à deux Etats vivant en paix et en sécurité, sur la base des résolutions de l’ONU.

Parti communiste français,

Paris, le 28 octobre 2023.