Madame la ministre du Logement, l’austérité n’a jamais fait un toit (CNL)

Lettre ouverte d’Eddie Jacquemart, président de la confédération nationale du logement à Valérie Létard, ministre chargée du Logement.

Alors que la crise du logement asphyxie des millions de Françaises et de Français, le projet de budget 2026 que vous portez tourne le dos à l’urgence sociale et écologique. Sous couvert de « maîtrise des finances publiques », ce futur budget prévoit d’alourdir fortement les charges des ménages modestes et très modestes. Continuer la lecture de Madame la ministre du Logement, l’austérité n’a jamais fait un toit (CNL)

Municipales 2026 : Partout rassembler, résister et construire ! (1)

NDLR de MAC: première partie d’une réflexion destinée à alimenter les contenus du débat nécessaire sur la construction des projets municipaux!

 

Une réflexion par PCF, fédération de la Drôme

Les élections municipales de mars 2026 seront observées de près par les analystes et responsables politiques. Elles vont en effet constituer un test majeur pour les futures échéances nationales de 2027. D’ores et déjà dans de nombreuses communes, les discussions vont bon train. Programme et composition des listes sont en cours de discussion.

Dans ce contexte, Economie&Politique a choisi de porter à la réflexion et au débat public un certain nombre d’analyses, d’interrogations et de propositions qui, semble-t-il, devraient présider à la construction d’une politique municipale ancrée à gauche. Des outils utiles voire essentiels pour bâtir partout des listes de large rassemblement des forces politiques de gauche en présence. Mais également utiles pour placer cette construction sous la maîtrise des citoyennes et des citoyens rassemblés autour de propositions identificatrices d’une alternative crédible et cela, à partir de la diversité sociale, philosophique, religieuse et de genre qui compose le corps électoral populaire des communes. Continuer la lecture de Municipales 2026 : Partout rassembler, résister et construire ! (1)

Castelsarrasin. Julien Sueres pour une liste unique à gauche In DDM

  • Julien Sueres arrivera-t-il à unir toute la gauche à Castelsarrasin ?. DDM, GSD
    Julien Sueres arrivera-t-il à unir toute la gauche à Castelsarrasin ?. DDM, GSD

 

Le militant du Parti communiste français se lance dans la course aux municipales au mois de mars prochain, dont il plaide notamment pour une gauche unie. Interview.

Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter succinctement ?

J’ai grandi à Castelsarrasin. Je suis le petit-fils de Roger Coudert, qui était une figure un peu emblématique de la ville. J’ai quitté Castelsarrasin pendant une quinzaine d’années pour vivre en Angleterre. Je suis revenu en 2016, et c’est à ce moment-là que j’ai rejoint les rangs du Parti communiste, dans les traces de mon grand-père, et commencé à m’engager localement.

Qu’est-ce qui vous pousse à lancer votre candidature?

Je suis allé à la rencontre des Castelsarrasinois depuis déjà quelque temps. D’une part, on entend beaucoup parler de la baisse du pouvoir d’achat. Les salaires stagnent, les retraites aussi, ce sont des enjeux nationaux. De notre côté, on constate un recul des services publics, notamment en ce qui concerne l’accès aux soins et la sécurité. Il faut réhabiliter une gauche qui parle de pouvoir d’achat, qui remet au centre des débats la question sociale, celle du travail, et de la justice économique. Il s’agit de porter ces combats avec des valeurs républicaines, sociales et laïques, sans tomber dans la démagogie, dont on a déjà beaucoup souffert.

Toutes les sensibilités seront-elles unies dans une seule et même bannière ? La vôtre ?

L’idée est de ne pas laisser un électorat de gauche orphelin à Castelsarrasin. Le maire sortant, Jean-Philippe Bésiers, issu du centre droit, va évidemment défendre son bilan. L’extrême droite n’a encore rien annoncé, mais vu la dynamique actuelle, on peut supposer qu’ils présenteront une liste à un moment donné. Et nous, nous ne pouvons pas laisser la gauche sans représentation. La dernière fois, il y avait eu deux listes à gauche, ce qui a rendu la situation complexe. Cette fois, notre objectif est de présenter une liste unique à gauche.

Avez-vous déjà travaillé sur un programme spécifique ?

Je lancerai une grande phase de consultation dès le mois de septembre. Nous irons dans tous les quartiers pour recueillir les retours des habitants. Mais dès à présent, je souhaite impulser une politique ambitieuse et volontariste en matière de logement, à l’échelle communale. L’écologie fera aussi partie des priorités. La lutte contre le réchauffement climatique est pourtant un sujet souvent rejeté dans notre territoire, alors même qu’il est crucial.


Je souhaite participer à cette campagne pour Castelsarrasin en commun

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Un événement politique de haute portée

À l’initiative d’Éléonore Pattery, 23 ans, actuellement étudiante en Master QSE et RSE (Qualité, Sécurité, Environnement / Responsabilité Sociétale des Entreprises), la pétition contre ce qui est communément appelée « Loi Duplomb » est en train de devenir un événement politique de haute portée. À l’heure où ces lignes sont écrites, nous marchons vers les 2 millions de signatures.

Non à la loi Duplomb 

C’est en tant que future professionnelle de la santé environnementale et de la responsabilité collective, qu’Éléonore Pattery a initié cette campagne de signatures sur le site de l’Assemblée nationale quand cette loi n’a été adoptée que par l’entremise de manigances d’arrière-salles au Parlement. L’Assemblée nationale n’a pas eu à en débattre véritablement. Les amendements déposés par l’opposition de gauche et des écologistes ayant été rejetés sans débat.

En plus d’être une aberration scientifique, éthique, environnementale et sanitaire, cette loi devient le symbole de la démocratie parlementaire foulée au pied par les intérêts de l’agrochimie et de l’agrobusiness. Et maintenant, la Présidente de l’Assemblée nationale, bien contrainte de la remettre à l’ordre du jour des débats, ne veut surtout pas de nouveau vote.

Or, il peut devenir impossible de nier cette vague citoyenne qui montre le rejet massif d’une loi qui menace notre santé, notre biodiversité et l’avenir de notre agriculture en réintroduisant des pesticides néonicotinoïdes, comme l’acétamipride, ou en facilitant l’appropriation de la ressource en eau au profit de quelques gros agri-manager et l’agrandissement de fermes-usines.

Un débat doit avoir lieu, avec un droit d’amendement et un vote. Le président de la République a le pouvoir de ne pas promulguer cette loi qui ne « protège » pas le travail paysan, mais protège les firmes de l’agro-industrie. 

Non à la loi Duplomb 

Et, l’Anses

Mieux encore, alors que la loi ne traite pas avec précision les missions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), un décret publié le 8 juillet prévoit deux dispositions particulièrement préoccupantes. L’une permet au ministre de l’Agriculture de décider, par arrêté, d’une liste de pesticides qu’il souhaite voir examiner de manière prioritaire et contraint l’Anses à prendre en considération cette liste dans la définition de son calendrier d’autorisation de mise sur le marché.

Il s’agit d’une pression directe sur l’agence veillant à la qualité alimentaire et à l’environnement, -l’Anses-, qui devra désormais d’abord examiner les demandes de pesticides choisis par le ministre.

La seconde disposition, complémentaire de celle-ci, introduit dans les critères de mise sur le marché, celui dit « de condition agronomique ». Ceci cache en fait  la volonté de permettre l’utilisation de produits dont la nocivité est avérée, mais jugée par certains indispensable à la production.

L’affaire est grave. Laisser seul le ministère de l’Agriculture prendre de telles décisions est contraire à notre droit puisque l’Anses est sous la triple tutelle des trois ministères.

Les principes de précaution et de prévention, qui, tous deux, figurent dans la Constitution, sont allègrement violés, tout comme le principe de non-régression. L’indépendance de l’Anses est mise en cause, ainsi que la possibilité de faire prévaloir les critères de santé et environnementaux sur les enjeux d’augmentation de la productivité – afin de ne pas traiter ceux de la rémunération du travail paysan.

Le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État devraient être saisis immédiatement. 

Amplifions le grand mouvement citoyen en cours. 


Image by jette55 from Pixabay.

Pétition intersyndicale : Monsieur Bayrou, écoutez la voix des salarié·es!

Publié le 23 juillet 2025

Le PCF salue la riposte intersyndicale au projet de budget 2026 par le lancement de la pétition « Budget : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit » qu’il invite à signer largement.

JE SIGNE LA PÉTITION

Nous partageons le constat d’un budget d’« une brutalité sans précédent » contre les travailleurs et les travailleuses du pays et l’idée qu’« il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises ».

Le Premier ministre et le gouvernement doivent entendre ce message. Le pays a besoin d’un autre budget.

Le PCF se tient aux côtés des organisations syndicales pour contribuer, dans le respect de nos rôles respectifs, à une riposte populaire d’ampleur à ce projet de budget. Nous appuierons toute date de mobilisation décidée par les organisations syndicales.

A l’opposé de la politique du pouvoir, nous proposons d’augmenter les salaires et les pensions, baisser le prix de l’électricité, garantir tout de suite l’égalité professionnelle, l’emploi et la formation pour tous et pré-recruter des dizaines de milliers d’agents pour nos écoles, nos hôpitaux, nos trains, nos commissariats et nos tribunaux, développer l’industrie et l’agriculture pour répondre aux besoins, relever les défis énergétique, climatique et alimentaire, et agir pour la paix par la diplomatie et le respect du droit international, en Ukraine et à Gaza !

Face au braquage inédit de nos richesses, l’heure est à prendre le pouvoir sur l’argent et sur les choix des entreprises et du pays :

  • Nationaliser ou mettre en coopérative les grandes entreprises stratégiques, avec des pouvoirs d’intervention de l’Etat, des collectivités, des salariés et de leurs représentants qui doivent avoir un droit de veto et de contre-propositions
  • Créer un pôle public bancaire
  • Instaurer des critères et un contrôle sur les 211 milliards d’aides aux entreprises
  • Faire davantage contribuer le capital et les grandes fortunes
  • Engager un réel plan de lutte contre la fraude fiscale.

JE SIGNE LA PÉTITION

Paris, le 23 juillet 2025

Parti communiste français

Enquête sur Alan, la « licorne » couvée par la Macronie pour dynamiter le modèle mutualiste français

Plus chère, moins-disante, cette mutuelle rafle pourtant les contrats de complémentaire santé dans les ministères ou à l’Assemblée. En voulant « disrupter » ce marché, elle rencontre la volonté du pouvoir de torpiller le modèle mutualiste français.

 

Alan, l’assureur qui monte, qui monte… mais poussé par qui ? C’est la question que se posent nombre d’observateurs du monde mutualiste depuis que la start-up française, chouchoutée par Emmanuel Macron, a raflé il y a quelques semaines la complémentaire santé du personnel du ministère des Finances, soit 130 000 agents, et même 300 000 adhérents, si l’on y ajoute retraités et ayants droit.

Après Matignon, l’Assemblée nationale et le ministère de la Transition écologique, l’assureur privé réalise là un nouveau coup de maître, en détrônant au passage des acteurs mutualistes comme la MGEN ou la MGEFI, mutuelle historique de Bercy. Continuer la lecture de Enquête sur Alan, la « licorne » couvée par la Macronie pour dynamiter le modèle mutualiste français

Les biais idéologiques de ChatGPT & consorts

Notre lecteur Philippe le Belge a tenté une expérience avec ChatGPT à partir de l’article d’histoireetsociété sur RSF et Bob Ménard (1). Comme il dit, c’est très instructif. J’ai n’ai pas résisté à demander la même chose à Deepseek en collant le texte entier, et en demandant un court résumé : nous en livrons le résultat à la suite du texte de ChatGPT. (note de Marianne Dunlop)

(1) https://histoireetsociete.com/2025/07/18/la-fin-assumee-du-droit-a-etre-informe-en-france-loperation-rsf-ses-origines-et-son-actualite/

Si vous demandez à chat GPT de vous résumer le texte ci-dessus, vous devez le faire en plusieurs parties, du fait de sa longueur.
Pour les premières parties, il fait un résumé correct, impartial, sans rechigner!

Quand vous passez à la dernière partie, qui concerne « financement et dépenses », il vous écrit ceci:

« Ce texte contient un ensemble d’accusations très graves à l’encontre de Reporters sans frontières (RSF), mêlant critique financière, soupçons de collusion avec des puissances étrangères, et mise en cause de la sincérité de leur mission. Pour en faire une analyse critique, je vais suivre le même modèle qu’avec le texte précédent, en découpant les parties, en évaluant leur contenu, et en signalant les biais, procédés rhétoriques et problèmes méthodologiques.

1. Ton et forme générale : polémique assumée Continuer la lecture de Les biais idéologiques de ChatGPT & consorts

La pétition contre la loi Duplomb réunit près d’un million de signatures

Une étudiante, Éléonore Pattery, est à l’origine de cette pétition contre le texte controversé qui réautorise certains pesticides mortifères. Le seuil de 500 000 signatures a été dépassé. Dimanche 20 juillet, elle en affichait 960 000. Yaël Braun-Pivet s’est dit « favorable » à un débat mais affirme qu’il « ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée ».

Banquet paysan pour protester près du Sénat contre la loi Duplomb avant son examen par la commission mixte paritaire, le 30 juin 2025.
© Raphael Lafargue/ABACAPRESS.COM

 

Le 10 juillet dernier, une étudiante inconnue du grand public, Éléonore Pattery, 23 ans, déposait en ligne sa pétition « Non à la loi Duplomb ». Elle a atteint rapidement les 100 000 signatures, palier nécessaire pour être publiée sur le site de l’Assemblée. Suite à cela, la pétition est devenue virale, atteignant 200 000 signatures dans les trois jours suivant. Continuer la lecture de La pétition contre la loi Duplomb réunit près d’un million de signatures

L’inéligibilité de Brigitte Barèges en débat CFM radio

le Conseil constitutionnel a invalidé le mandat de députée de Brigitte Barèges.
Un an d’inéligibilité, démission d’office immédiate, et tout espoir d’une candidature aux municipales de 2026 qui s’évanouit pour une des figures historiques de la politique locale.

Invité(s) :

Thierry Deville, Adjoint à l’économie de la ville de Montauban, Pemier vice-président du Grand Montauban, Conseiller régional d’Occitanie (LR)
Rodolphe Portoles (PCF) Conseiller régional d’Occitanie Conseiller municipal Montauban Conseiller Communautaire Grand Montauban
Jean-Jacques Boyer, président du parti Renaissance en Tarn et Garonne
Alain Baute, Directeur général délégué du Groupe Midi Libre, Président de l’association « Nouveau Montauban ».

Présenté par Kader Youb,
CFM montauban

18 Juillet 2025

« C’est à la fois une victoire judiciaire et un scandale politique » : Georges Ibrahim Abdallah, un révolutionnaire enfin libre

Georges Ibrahim Abdallah va recouvrer la liberté le 25 juillet, comme l’a décidé la cour d’appel de Paris. Le militant communiste libanais va pouvoir rejoindre les siens après plus de quarante ans d’enfermement, alors qu’il aurait pu sortir depuis 1999. Un acharnement politico-judiciaire scandaleux.

 

Le numéro d’écrou 2 388/A221 va bientôt disparaître des registres de l’administration pénitentiaire. Très exactement le 25 juillet. C’est la date fixée par la Cour d’appel de Paris pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, le plus ancien prisonnier politique de France, d’Europe et peut-être du monde. Continuer la lecture de « C’est à la fois une victoire judiciaire et un scandale politique » : Georges Ibrahim Abdallah, un révolutionnaire enfin libre