L’union est un combat! (Video du débat de la Coopé des élus-es )

Partout, de Castelsarrasin à Paris, dans les grandes villes et les plus petites  se dessinent un besoin d’union , plus particulièrement à gauche et malheur à celles et ceux qui voudront faire « cavalier seul »!

Bruno Piriou, maire de Corbeil-Essonne • Ali Rabeh, maire de Trappes (78) • Charlotte Blandiot-Faride maire de Mitry-Mory (77) • Brice Soccol, essayiste

A Bram, un sujet qui a traversé l’ensemble des intervenants avec de vraies différences d’appréciations mais dans un climat apaisé de réflexions et de propositions!

Il y a encore du chemin à faire mais comme l’ont souligné Carole Delga et plus encore Jérémy Bacchi, sénateur des Bouches du Rhône: » Gagnons des villes sur la droite et sur l’extrême droite, renforçons les villes qui sont gérées par la gauche et nous pourrons envisager construire une majorité à gauche pour redonner espoir au monde du travail, aux retraités-es, aux jeunes dans notre pays! »

ASSATA SHAKUR : MORT D’UNE INDOMPTABLE

De Cuba, encore nous vient cette voix de femme qui répond comme un écho au discours de Fidel Castro à l’ONU… Comme un certain nombre d’entre nous n’ont cessé de répondre à ce message de liberté et d’accomplissement. « J’ai réalisé que j’étais liée à l’Afrique. Je n’étais pas seulement une fille de couleur. Je faisais partie d’un monde à part entière qui aspirait à une vie meilleure. Je fais partie d’une majorité et non d’une minorité. J’ai passé ma vie à grandir. Si vous ne grandissez pas, vous ne comprendrez jamais ce qu’est l’amour véritable. Si vous ne tendez pas la main vers les autres pour les aider, alors vous rétrécissez. Ma vie a été une vie d’action. Je ne suis pas spectatrice ». Voilà ce qu’un certain nombre d’entre nous ont compris et jamais oublié, nous ne sommes pas des spectateurs et cela personne ne peut le briser. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

« Personne au monde, personne dans l’histoire n’a jamais obtenu sa liberté en faisant appel au sens moral de ceux qui l’oppriment » disait avec une justesse étincelante Assata Olugbala Shakur, femme, noire, révolutionnaire antiraciste et prolétaire.

Née sous le nom de Joanne Deborah Byron à New York, celle qui n’a jamais baissé les armes vient de s’éteindre à Cuba, le 25 septembre, après une vie de combats et d’exil. Assata signifie « celle qui lutte », Olugbala « pour le peuple » et Shakur veut dire « celle qui est reconnaissante ». Continuer la lecture de ASSATA SHAKUR : MORT D’UNE INDOMPTABLE

Aucun engagement du nouveau Premier Ministre : mobilisons-nous le 2 octobre!

Les organisations syndicales avaient laissé jusqu’à hier au nouveau Premier Ministre pour répondre aux revendications de l’intersyndicale.

En deux heures de rendez-vous, il n’a pris aucun engagement pour la justice sociale et fiscale, la conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques, l’abandon de la réforme des retraites, la sécurité sociale, des moyens pour nos services publics, l’investissement dans l’industrie et la transition écologique !

Le PCF soutient donc l’appel de l’intersyndicale et appelle les travailleurs et travailleuses, l’ensemble de nos concitoyens à y répondre en se mobilisant massivement lors d’une nouvelle journée de grèves et de manifestations le jeudi 2 octobre.

Les communistes participeront pleinement à cette journée et poursuivront la mise en débat de notre pacte d’avenir pour la France.

Seule une mobilisation puissante peut conduire le pouvoir à répondre aux exigences sociales et de paix qui s’expriment.

C’est d’autant plus nécessaire que le grand patronat continue de s’opposer à toute mesure de justice fiscale. L’annonce d’un meeting le 13 octobre prochain pour défendre les privilèges du capital appelle, pour les communistes, à mettre en cause sa domination sur toute l’économie qui empêche de répondre aux besoins sociaux et de relever les défis du siècle. Le problème du pays n’est ni la dette, ni le prétendu « coût du travail ». C’est le coût du capital, les dividendes et les intérêts payés aux banques, qu’il faut baisser !

Paris, le 25 septembre 2025

Parti communiste français

Double peine sociale et territoriale pour les élèves des zones rurales populaires in Caf. Péda.

  Lycéens ruraux vs lycéens urbains : des inégalités sociales et territoriales. Pour sa 18e édition, l’AFEV braque les projecteurs sur les trajectoires, espoirs et difficultés des lycéens issus des classes populaires, en ville comme à la campagne. Une enquête qui confirme que le lieu de vie et surtout l’origine sociale pèsent sur les parcours et les projections d’avenir.

2 lycéens sur 3 ont confiance dans l’école, mais des disparités Continuer la lecture de Double peine sociale et territoriale pour les élèves des zones rurales populaires in Caf. Péda.

Ce soir : La Nuit du Bien Commun à Benon sous vigilance citoyenne (Benoit Biteau député EELV)

 

Présentée comme « une grande soirée de levée de fonds au service des associations », La Nuit du Bien Commun est surtout la devanture philanthropique d’une grande entreprise d’influence orchestrée par un milliardaire d’extrême droite, bien décidé à imposer ses idées dans la société grâce à son argent.
La première édition en Charente-Maritime se tient ce mercredi 24 septembre, sur la circonscription où j’ai l’honneur d’être élu, à l’Abbaye de la Grâce-Dieu à Benon, avec pour objectif affiché de soutenir des projets d’insertion et de handicap.
Mais derrière cette façade caritative, il s’agit surtout d’une sordide instrumentalisation politique du tissu associatif. Continuer la lecture de Ce soir : La Nuit du Bien Commun à Benon sous vigilance citoyenne (Benoit Biteau député EELV)

«Cuba/France : Santé, déserts médicaux et solidarité internationale» (Coopérative des elus-es)

Avec Otto Frias Vaillant, ambassadeur de Cuba en France • André Chassaigne, député honoraire, président honoraire de l’Anecr • Représentation de l’État (France) • Manuel Pascual, président par intérim de Cuba Coopération • Christian Bastide, conseiller départemental du Gard (30)

Attaque au couteau: Eduquer pour protéger… in Caf. Péda.

Encore une scène d’effroi. Mercredi 24 septembre, une professeure de musique a été agressée au couteau au collège Robert-Schuman de Benfeld, dans le Bas-Rhin, sa vie n’est pas en danger. Le pronostic vital de l’élève de 14 ans qui a retourné l’arme contre lui est engagé. Le choc est immense.

Une nouvelle attaque au couteau secoue l’école à Benfeld Continuer la lecture de Attaque au couteau: Eduquer pour protéger… in Caf. Péda.

L’actualité du Capital et de ses trois livres vu d’Amérique latine…

Lire Marx, ce n’est pas seulement parcourir un résultat de la pensée, c’est d’abord, et c’est cela qui nécessite un long et patient travail, s’approprier une nouvelle logique, une nouvelle manière de penser l’évolution permanente du monde, le matérialisme dialectique. C’est un travail difficile au début. On semble ne pas avancer. Il nous faut saisir des bribes, pour être émerveillé devant la puissance de cette pensée scientifique de niveau supérieur pour retrouver courage. Parfois, c’est l’inverse. On croit avoir compris, et puis un travail plus approfondi, une leçon ou même parfois une conversation un peu poussée, nous confronte à l’échec : on était passé à côté de l’essentiel. Il faut se remettre à l’ouvrage, reprendre la lecture, la discussion et si tout va bien, on avance. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société).

Oui, il faut mesurer l’actualité de Marx, son écriture incroyablement moderne, vivante, il y a le Capital où au cœur même des démonstrations les plus serrées, qui exigent toute l’attention, tout à coup vous riez tant ce diable d’homme a la plume acérée et la formule qui dégonfle toutes les enflures et les hypocrisies… Quand on a découvert Marx on n’arrête pas de le lire… Il reste votre compagnon de combat d’une vie. Combattre fait découvrir la lecture collective entre militants venus d’horizons professionnels divers.. L’expérience de ces mexicains en prison traduisant en espagnol le texte allemand, est assez proche de celle que décrit Jacques Duclos quand il reconstruit le parti, avec de fréquents séjours en prison avec Marcel Cachin et d’autres… Dans une certaine mesure, nous sommes en prison comme Marx l’était dans son exil. Ne pas percevoir l’exil auquel nous sommes contraints au sein de notre propre pays quand nous vivons une telle censure… Au point que certains des « miens », des « nôtres » m’ont reproché d’avoir entamé notre livre par des textes peu connus mais si riches de Marx sur l’avenir de la Chine et celui de la Russie, de son Allemagne natale et de la perfide Angleterre, mais que diable, il n’y a rien de plus actuel que ces écrits. Nul alors n’a compris ma révolte devant la résignation de ceux qui, soit affirmaient que c’était trop compliqué pour les ouvriers, oui au stade où on les a réduits, soit que cela n’était convaincant que pour les convaincus… Que ces gens-là s’arrêtent et prennent la peine de lire collectivement l’œuvre de Marx, celle y compris de Fidel et tant d’autres. Qu’ils lisent simplement différemment en gardant à l’esprit leur combat, ce sur quoi ils sont en échec, qu’ils lisent pour agir, pour participer à la transformation du monde avec l’urgence au cœur, qu’ils cherchent enfin à sortir de la prison. Alors ils éviteront deux obstacles fondamentaux. Le premier est que la science de la société, celle de la révolution ne peut pas venir de l’enfermement dans l’exploitation capitaliste, elle doit être apportée de l’extérieur… Mais dans le même temps, ce ne sont pas les intellectuels en tant que groupe social organique du capital qui peuvent lui apporter la bonne parole, il y a besoin de constituer ensemble un intellectuel de type nouveau, qui s’empare de tout le savoir disponible et en fait un instrument de liberté… théoriquement c’est le parti en tant que collectif nourri de toute l’expérience et le savoir. Pas une bande de bureaucrates pratiquant censure et dogme, non le parti en tant qu’organisme vivant capable d’être à la fois stratégie et perspective civilisatrice humaine, sans cesse mobilisant les énergies et en même temps critique sur lui-même. Certains d’entre nous savent que le parti parfois a réussi à être cela, parfois c’est une bande d’imbéciles sentencieux et à courte vue comme les autres, mais il y a toujours le ferment qui demeure. Il y a ce qui faisait dire à Ernst Bloch que le pire des régimes socialistes valait mieux que le meilleur de régimes capitalistes, parce que dans le premier était conservé le principe espérance. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

La grande œuvre politique et économique de Marx n’a pas perdu sa validité. Photos
La grande œuvre politique et économique de Marx n’a rien perdu sa validité. Wikimedia Commons Photos

 

Antonio Gershenson

C’est parce qu’il a été consacré à de telles lectues collectives que le commandant Fidel Castro a déclaré que son emprisonnement avec ses compagnons a été profondément fructueux. Ils ont appliqué, pensé, étudié et, surtout, de manière organisée, ils se sont préparés mentalement à gagner. La concentration que leur a permis l’étude disciplinée pendant la période d’enfermement les a conduits à la conclusion qu’il fallait « sortir, arriver et triompher », comme l’a assuré le chef du groupe. Le marxisme a occupé une place importante dans la révolution cubaine. Continuer la lecture de L’actualité du Capital et de ses trois livres vu d’Amérique latine…

Fiscalité, retraites, services publics… Toutes les preuves que le Rassemblement national est au service exclusif des patrons et des riches

Le vernis social du parti d’extrême droite ? C’est à l’heure où s’exprime une puissante aspiration à la justice fiscale dans le pays qu’il craque. Oubliés la retraite à 60 ans et l’ISF, le Rassemblement national est désormais vent debout contre la taxe Zucman et souhaite réduire drastiquement la fiscalité des entreprises et protéger les riches. 

 

Quelle mouche a piqué le Rassemblement national (RN) ? Oublié le soutien aux gilets jaunes, le voilà même qui hurle contre les mobilisations sociales de ces derniers jours. Quant au vernis social, c’est à l’heure où s’exprime une puissante aspiration à la justice fiscale dans le pays qu’il craque.

Le parti à la flamme est monté frontalement au créneau contre la taxe Zucman, pourtant approuvée par 86 % des Français, et même 75 % chez ses propres sympathisants… C’est que Jordan Bardella a une stratégie, et s’y tient : il cherche à se faire adouber par le Medef. Continuer la lecture de Fiscalité, retraites, services publics… Toutes les preuves que le Rassemblement national est au service exclusif des patrons et des riches

Logement public et privé: l’Etat doit assumer son rôle planificateur, social et écologique

Nous publions cette tribune signée par Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K au Sénat, Stéphane Peu, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale, Philippe Rio, président de la Coopérative des élus et Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

 

Le logement est devenu le symbole d’une société fracturée, où le droit à un toit décent n’est plus garanti pour des millions de nos concitoyens. Malgré son ampleur, la crise du logement n’est pourtant pas une fatalité. Elle est le résultat direct des politiques mises en œuvre depuis 2017 par Emmanuel Macron. La part des dépenses publiques consacrées au logement est tombée à 1,4 % du PIB, tandis que la spéculation immobilière, la financiarisation du parc locatif privé et l’effondrement du pouvoir d’achat ont rendu l’accès au logement privé tout simplement impossible pour les classes populaires et de nombreux ménages de la classe moyenne.

Il faut un changement de cap radical. Des solutions existent. Seule la volonté politique fait défaut. Continuer la lecture de Logement public et privé: l’Etat doit assumer son rôle planificateur, social et écologique