Une centaine de lycéens ont pris part au cortège de manifestants, mardi dans les rues de Montauban.DDM, Hélène Deplanque
Une centaine de lycéens ont battu le pavé, ce mardi 18 octobre à Montauban, aux côtés des salariés en grève. Une mobilisation générale « pour l’avenir », avec la volonté de se faire entendre.
Présentation par Alexandra Tricottet du livre: « La Situation de la classe laborieuse en France » (éditions Delga)
Jeudi 20 octobre, ESPACE METAIS à Castelsarrasin à 18h00
Ouvert à toutes et tous
(Possible venue de A. Vatan en Janvier/Février 2023)
Propos recueillis par Kévin Boucaud-Victoire
Docteur en économie, agrégé de sciences économiques et sociales et professeur à l’université Paris-Nanterre, Antoine Vatan vient de publier « La Situation de la classe laborieuse en France » (éditions Delga), étude économique et statistique sur la dégradation de la condition des travailleurs dans notre pays.
Dans La Situation de la classe laborieuse en France (éditions Delga), dont le titre est un clin d’œil assumé à Friedrich Engels, Antoine Vatan entend dévoiler la dynamique du capitalisme et ses effets sur les travailleurs, en remettant au goût du jour l’analyse marxiste. C’est donc tout naturellement que le jeune économiste, statistiques à l’appui, analyse l’évolution du « taux d’exploitation » (part de la richesse créée par les travailleurs que s’approprient les patrons) et de la « plus-value » (excédent que récupère un capitaliste après vente de ses marchandises et paiement des salaires, à partir du travail de ses salariés), afin de montrer que la « baisse tendancielle du taux de profit » (tendance à la baisse, sous le capitalisme, du profit réalisé pour chaque investissement) annoncé par Karl Marx se réalise bien.
Le projet d’Emmanuel Macron vise à un recul du départ à la retraite. C’est une question qui concerne tout le monde. Afin de juger sur pièces, les Français doivent pouvoir se prononcer lors d’un véritable débat public.
Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF, député du Nord
La démocratie est toujours la solution. Après avoir envisagé un passage en force pour imposer, via un amendement au PLFSS, un recul à 65 ans de l’âge de départ à la retraite, Emmanuel Macron et son gouvernement viennent d’engager un « cycle de concertations » sur une durée limitée de deux mois. Ils maintiennent un agenda à la hussarde avec un projet de loi – ou un amendement sur un PLFSS rectificatif – en début d’année, pour une mise en œuvre de leur contre-réforme à l’été 2023. Et, surtout, ils ne cessent de dire que le recul de l’âge de départ et l’augmentation de la durée de cotisation sont une fatalité pour « équilibrer le système », pour « faire des économies et financer des politiques publiques », pour « compenser l’allongement de la durée de vie »… Tout cela est faux, et nous en ferons la démonstration dans les prochaines semaines. Continuer la lecture de Réforme des retraites : pourquoi faut-il un référendum ? Par F. Roussel
Dans le cadre des débats que nous avons dans ce blog voici une contribution de Franck Marsal qui résume très bien un certain nombre de points sur lesquels il peut y avoir accord, en particulier en ce qui concerne les illusions gauchistes, et les freins (le mot est faible) de la social démocratie, nous sommes devant un processus historique et il est impossible de revenir en arrière ce qui dénonce le rôle réel des conservatismes, des gesticulations de l’extrême-droite. Si l’on ne peut que partager la conception du rôle joué par la révolution soviétique dans le déclenchement de ce processus révolutionnaire, le fait que ce qu’elle a ouvert est loin d’être terminé, il n’est pas question pour autant de plaquer les conditions et les choix de cette révolution sur ce qu’il en est advenu et qui se joue aujourd’hui. Comme le dit Franck, nous sommes depuis ce moment “face à la première guerre impérialiste dans le stade suprême du capitalisme mais pas dans son stade final”. Dans le monde multipolaire, marqué par l’émergence de rapports sud-sud, nous ne sommes mêmes plus dans le cas de figure des contradictions entre impérialismes concurrents. La chute de l’empire capitaliste occidental derrière les USA né de la deuxième guerre mondiale et qui a paru sortir vainqueur de la guerre froide prend des allures d’apocalypse avec les possibilités d’autodestruction. Il va y avoir des épisodes multiples au cours desquels il est urgent de savoir comment se positionner. Parce que s’il est vrai que le capitalisme a mis six siècles pour se dégager de la féodalité, on peut espérer avec l’apparition du matérialisme historique que le processus vers le socialisme mettra moins de temps et sans tomber dans les illusions de la lutte finale, voire de la grève générale, il serait également dangereux de sous-estimer les possibles, de ne pas voir à quel point ceux-ci surgissent de situations inédites comme l’ont été celles qui ont permis la révolution d’octobre. J’espère que dans le contexte fondamental de la montée des luttes pour le pouvoir d’achat dans un pays la France, dont la vocation impérialiste tend à s’approfondir, nous allons enfin dépasser les querelles de chapelle, les divisions nées de la contrerévolution. Les discussions de Vénissieux vont permettre un approfondissement sur quelques pistes explorées ici dans un choix théorie-pratique d’un parti communiste en pleine évolution: articulation nation, international, paix et mouvements sociaux, conservatismes et socialisme dans un monde multipolaire… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
le basique sans lequel rien n’interviendra…
Je souscris à cette réflexion, qui rejoint sur plusieurs points ce que j’ai aussi exprimé sur ce blog. Cela me permet de développer un point, sur la question de savoir si le “stade suprême” de Lénine est le stade final du capitalisme. J’ai déjà remarqué que pour Lénine (cf la préface) le stade suprême est le stade impérialiste d’un monde divisé entre puissances coloniales concurrentes et que la révolution de 1917 marque le début de la révolution socialiste mondiale du prolétariat, donc, le début très net d’un nouveau stade. Continuer la lecture de Le débat autour d’une Révolution possible … par Franck Marsal
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, revient sur les revendications et les mobilisations des salariés du secteur. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.
Philippe Martinez avec les grévistes de la raffinerie Notre-Dame-de-Gravenchon, le 12 octobre. Lou Benoist / AFP
Le conflit social commence à faire tache d’huile. Démarrée le 20 septembre, la mobilisation dans les raffineries s’étend peu à peu à d’autres secteurs, alors que redoublent les attaques gouvernementales. Avec d’autres syndicats, la CGT lance une journée d’action interprofessionnelle le mardi 18 octobre.
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, interpelle la CGT : « Le blocage de tout le pays, c’est parfaitement inacceptable », assure-t-il. Par ailleurs, de nombreuses professions se plaignent de ne plus pouvoir travailler en raison du manque d’essence. Que répondez-vous aux critiques ?
La CGT a demandé l’ouverture de négociations depuis plusieurs semaines sur la question des salaires et, jusqu’à présent, ni la direction de Total ni le gouvernement n’avaient jugé bon d’y répondre. Il a fallu attendre un conflit, dont l’exécutif a d’ailleurs minimisé l’impact au départ, en expliquant qu’il n’y avait aucun problème d’approvisionnement, pour qu’il se réveille. Le gouvernement et la direction de Total inversent les rôles : ce sont eux qui sont responsables de la situation. Continuer la lecture de Journée de grève du 18 octobre. Philippe Martinez : « Pourquoi nous appelons à généraliser le mouvement »
(NDLR de MAC: Les militants du PCF82 s’organisent pour faire un éventuel co-voiturage et se restaurer sur place. Merci de les contacter!)
Françoise Engler (à g,) accueillera Fabien Roussel.DDM – BRUNO HUET
Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, sera le 29 octobre à Saint-Jean-du-Falga, en Ariège. L’occasion d’aller à la rencontre des Ariégeois et d’évoquer la situation sociale et économique.
Crise énergétique, pénurie de carburants, guerre en Ukraine, hausse des prix, inflation… Les sujets de discussion ne devraient pas manquer le 29 octobre à l’occasion de la fête du Patriote, organisée à Saint-Jean-du-Falga, en Ariège. Une journée qui sera marquée par la venue de Fabien Rousssel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF).
« La rentrée sociale devient chaude », constate Françoise Engler, la secrétaire départementale, un terreau idéal pour agglomérer les mécontentements. « Les mesures prises par le gouvernement ne sont pas à la hauteur », estime la secrétaire départementale et de regretter que « les résultats des élections législatives n’aient pas donné un rapport de force suffisant à la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour contrer Macron ». Pour Françoise Engler, le constat est simple. « Ce gouvernement ne peut avancer qu’en scellant des accords avec le Rassemblement national et en même temps, il ne voit pas la colère monter dans le pays. » Continuer la lecture de Le Parti Communiste d’Ariège prépare la venue de Fabien Roussel le 29 octobre
Voici une importante contribution, qui ouvre le dialogue sur le dernier livre de Patrick le Hyaric et plus généralement avec la ligne suivie depuis des années par le journal l’Humanité et le secteur international du PCF. Nous considérons que ce texte participe du débat que nous avons ici dans ce blog et que nous ferons tout pour étendre – parce qu’il est indispensable – puisqu’il s’agit de comprendre ce qui provoque une guerre pour l’éviter, pour trouver les vrais coupables, ceux qui parce tel est leur intérêt continuent à l’attiser en développant une propagande de haine, en déversant des armes, et ceux sur qui on doit s’appuyer pour empêcher cela. Demain à ce titre nous vous ferons part des journées de Vénissieux, de l’invite à y participer. Pour en revenir au livre et conférences de Patrick le Hyaric, nous pensons comme ce dernier qu’il faut d’urgence chercher la paix et le faire aussi au niveau international. Notre différence est qu’il n’y aura pas de paix en contribuant à la propagande de guerre du capital. Nous pensons aussi que le moment historique actuel ne peut plus se contenter d’un pâle réformisme et de l’appui sur une gauche dépassée et en rupture partout avec le monde du travail, singulièrement en Europe, pour rassembler y compris la gauche il faut une perspective qui est le socialisme, un autre type de coopération. Nous ne nous faisons pas d’illusion sur l’UE-OTAN et nous revendiquons le droit de connaitre les positions des partis communistes en priorité, nous exigeons la fin de toute censure de leur voix, le contraire de ce que pratique l’Humanité de Patrick le Hyaric comme de Fabien Gay. C’est le sens du renouveau du PCF depuis le 38e Congrès au plan interne, de l’action de Fabien Roussel, il serait temps de voir que la lutte pour la paix a besoin du même renouveau. Ce texte émane de notre ami et camarade Gilbert Rodrigue dont on connait le blog front syndical de classe orienté d’abord vers les luttes. Ce n’est pas un hasard, puisque ceux qui aujourd’hui menacent le droit de grève et prennent de fait le parti du patron de Total, de ses actionnaires qui ne cessent de se gaver, de l’épidémie, de la guerre, de l’inflation sont les mêmes qui entretiennent les guerres et ceux qui payent l’addition sont les travailleurs qui réclament simplement leur dû. Ce texte est aussi un apport parce qu’il porte sur quelle stratégie, quelles alliances pour la paix, est-ce que l’UE est le cadre idéal pour revendiquer la paix ? (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Le pouvoir de Kiev enivré par ses succès tactiques et le soutien démesuré des USA et de l’Union européenne caressant l’idée d”une victoire militaire.
Tout cela allant par conséquent au devant des objectifs des faucons US aspirant à affaiblir la Russie voire à procéder à un partitionnement du pays lui-même comme en attestent plusieurs rapports de la CIA.
En vu de s’emparer de maintes de ses richesses et de se préparer à l’affrontement avec son ennemi stratégique qu’est la Chine.
L’inquiétude des peuples grandit donc légitimement.
D’autant que les oligarchies et les puissances d’argent préoccupées exclusivement de leurs intérêts égoïstes et de leur domination sur le monde – de plus en plus contestée -, entendent faire payer à leurs propres peuples les conséquences de leurs choix politiques et économiques et des sanctions qu’ils multiplient :
augmentation démentielle des prix de l’énergie, attaque contre les salaires, délocalisations poursuivies et aggravées, poursuite de la casse des services publics et contre les institutions de santé…
Nous aspirons TOUS à sortir de cette spirale et à établir les conditions de sécurité pour TOUS les états, en premier lieu pour ceux directement concernés par le conflit actuel, peuples européens compris.
MAIS les voix qui s’expriment actuellement prétendant prendre en compte cette aspiration à la paix et à gauche celle des communistes historiquement porteurs de cet espoir et de cette exigence correspondent-elles aux nécessités de l’heure et sont-elles susceptibles d’y répondre?
Parmi elles les interventions de Patrick Le Hyaric ancien député européen et ancien directeur de l’Humanité dans son très récent document
” Les raisons de la guerre en Ukraine …”
Certes il préconise une désescalade et un cessez-le-feu.
Ainsi que l’ouverture sous l’égide de l’ONU et de l’Organisation pour la sécurité et la paix en Europe (OSCE)* d’une conférence pour la paix.
Mais sous quelles conditions ?
L’appréciation sur les causes profondes ayant conduit à la situation dangereuse dans laquelle nous nous trouvons déterminant la nature des propositions pour en sortir.
Or que nous raconte Patrick La Hyaric et que nous propose-t-il ?
Sur l’enchaînement :
Il reconnait dès le départ que les propositions réitérées sur plusieurs années des dirigeants russes de la conclusion d’un accord de sécurité pour TOUS les états de région n’ont rencontré que le silence côté occidental ET l’extension permanente et simultanée de l’OTAN autour de la Russie.
Il reconnaît le torpillage des accords de Minsk par Kiev et les exactions fascistes contre les populations du Donbass.
Mais en minimisant la portée de ces faits sur l’opinion russe quant à ses préoccupations de sécurité.
Cela, au profit d’une charge parallèle à cette reconnaissance contre le nationalisme grand-russe et d’une légitimation “démocratique” du Maïdan.
En ignorant donc les massacres dans la foulée des démocrates à Odessa le 2 mai 2014 ainsi qu’à Marioupol et le sens de ces massacres qui visaient à tuer par la terreur le mouvement de contestation grandissant à l’est et au sud du coup d’état perpétré à Kiev, la réalité de ce coup d’état fortement soutenu par les USA et l’UE, les forces nazies servant de troupes de choc.
Ainsi écrit-il page 29 :
“Il est vrai que la Russie s’est dite menacée dès lors que le peuple ukrainien a manifesté dès 2014 ses aspirations démocratiques et sociales ainsi que de formaliser l’accord d’association avec l’Union Européenne”
Autrement dit ce ne sont pas les préoccupations de sécurité nationale qui préoccupent Moscou mais les aspirations démocratiques du peuple ukrainien qui sont réelles mais dont on ne peut ignorer qu’en 2014 elles ont été subverties ET par les puissances impérialistes ET par les forces fascistes issues principalement de l’ouest du pays.
Traduction au présent de l’histoire de l’Ukraine et de la diversité de sa population.
La compréhension des causes de cet enchaînement ne rendant pas excusable à ses yeux la décision d’intervention militaire du 24 février qu’il qualifie de “date à inscrire au tableau noir de notre histoire“.
Sur les propositions de Paix
Les propositions de paix que Patrick Le Hyaric formule résultant directement de cette analyse.
En particulier bien qu’il l’ai nié lors de son intervention à la réunion-débat du vendredi 7 octobre à Beauvais il conditionne la conclusion d’un cessez le feu et d’un accord de paix au retrait des troupes russes du sol ukrainien :
page 61 :
“Ces rappels [le silence occidental face aux propositions d’un ” projet de sécurité en Europe”] sont utiles pour comprendre les cheminements nourris d’inquiétudes des pouvoirs russes. Ils n’atténuent en rien notre condamnation ferme de l’intervention militaire décidée par M. Poutine, ni notre mobilisation pour le retour à la paix et donc le retrait de ses troupes d’Ukraine.”
Cette formulation est révélatrice : pour être admis dans le cercle de la raison dominante occidentale dessiné inlassablement dans les médias système (n’est-ce pas LCI, BFM-TV, la 2 …) il faut d’abord faire de l’intervention militaire russe du 24 février dernier l’acte sacrilège par excellence du moment et donner satisfaction aux exigences de Zelenski.
Ce qui revient quant au fond à blanchir l’occident de sa volonté pourtant manifeste depuis plusieurs années de déclencher une guerre par procuration en Ukraine au mépris du sort du peuple ukrainien lui-même.
Pour formuler des propositions de PAIX crédibles il faut donc partir de la responsabilité majeure de l’occident et de l’impérialisme US dans sa volonté de rendre inéluctable l’affrontement avec la Russie dans la perspective de l’affaiblir et de la dépecer !
Afin de perpétuer une hégémonie mondiale menacée par la montée de puissances alternatives qui aspirent à un monde multipolaire où ne dominent plus les intérêts et les “règles” d’un occident collectif cynique et menteur chronique!
La tâche est rude et la démarche minoritaire bien sûr!
Par exemple il ne faudrait pas mettre en avant le mot d’ordre de “retrait de l’OTAN” car nous ne serions pas compris de l’opinion bien que cette revendication soit inscrite dans le programme du PCF comme de LFI !
Mais sauf à hurler avec les loups c’est la voie de la résistance au matraquage ambiant qu’il nous paraît devoir emprunter.
En se détournant des analyses et des propositions opportunistes qui placent au centre les exigences et les intérêts des puissances occidentales.
Comme les minoritaires qui avant 1914 et ensuite ont refusé l’Union sacrée et le consentement à la boucherie de la première guerre mondiale,
Comme les militants et les députés communistes comme Ambroise Croizat qui en 1939 ont refusé de condamner le pacte germano-russe au prix de leur liberté conscients qu’avec les accords de Munich les bourgeoisies françaises et anglaises entendaient d’abord laisser les mains libres à Hitler à l’Est et régler leurs comptes avec la classe ouvrière de leur propre pays, notamment en France après le Front populaire.
Plus que jamais l’heure est à la lucidité et au courage pour défendre la PAIX, les intérêts des peuples d’Europe et ceux des travailleurs.
POUR LA PAIX EN UKRAINE :
Arrêt des sanctions
Arrêt de l’envoi d’armes à Kiev
cessez le feu!
Démilitarisation et neutralité de l’Ukraine
organisation d’une conférence internationale pour la sécurité de TOUS les états de la région
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*Dont par ailleurs on a pu mesurer l’alignement sur le régime de Kiev tout au long des années passées sur le Front du Donbass.
« C’est dans le cadre de notre engagement à venir rendre compte de nos actions au conseil régional que je tiens cette permanence aujourd’hui à Castelsarrasin », a expliqué le conseiller régional Rodolphe Portolès (PCF) venu à la rencontre des castelsarrasinois-ses sur le marché ce jeudi. « Je pense qu’en matière de transports, d’éducation et d’accès aux soins, la région met en œuvre des politiques très volontaristes et les élus communistes y jouent un rôle important. Cela mérite d’être présenté et discuté avec nos concitoyens », a rappelé le secrétaire de la section locale du parti communiste, Maximilien Reynès-Dupleix en introduction de la rencontre.
« Dans le cadre de son Pacte Vert, la région poursuit la construction et le déploiement d’une nouvelle génération de lycées, à énergie positive, sur l’ensemble du territoire. L’objectif évidemment est de participer à la fois à la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi de doter les générations futures d’infrastructures plus adaptées », a détaillé Rodolphe Portolès. « Concernant l’accès aux soins, nous tenons notre engagement d’ouvrir un centre de santé par mois avec des médecins salariés. Sur le Tarn et Garonne, nous travaillons activement avec le vice-président Vincent Bounes au recrutement de médecins généralistes pour les projets de santé de Castelsarrasin, mais aussi de Laguépie, de Molières et de Verdun-sur-Garonne », a-t-il insisté avant de rappelé également les efforts notables de la Région sur les transports. « La présidente Carole Delga (PS) et le vice-président Jean-Luc Gibelin (PCF) n’ont ménager aucun effort pour arriver à la réouverture de la ligne ferroviaire sur la Rive Droite du Rhône qui relie Pont-Saint-Esprit, Bagnols-sur-Cèze, Avignon et Nîmes en train. La ligne avait été fermée il y a cinquante ans ! », a insisté le conseiller régional rappelant que l’Occitanie est la seule région actuellement à rouvrir de si vielles lignes et à porter si fortement la solution ferroviaire.
L’élu régional a terminé ce moment d’échange en saluant le maire de Castelsarrasin, Jean-Philippe Bésiers, et le sous-préfet Arnaud Sorge, qui étaient présents également sur le marché pour présenter à la population castelsarrasinoise le dispositif de l’Etat « France Services ». Situé dans les locaux de la Maison de l’Etat au 44 rue de la Fraternité, ce dispositif permet de simplifier les démarches des citoyens en proposant, en un même lieu, un accompagnement aux démarches numériques de divers organismes nationaux tels que la CAF, la CARSAT, la CPAM, la MSA, La Poste, Pôle Emploi, ainsi que des services des ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Finances publiques.
Rodolphe Portolès tiendra une nouvelle permanence d’élu régional à Castelsarrasin avant la fin de l’année, notamment pour présenter les actions de la région prévues en 2023.
NDLR de MAC: Lors des échanges ou ont été évoquées aussi les questions de santé (Hôpital, désertification médicale et rôle du CSP…) nous notions la présence d’un maire d’une commune rurale, de représentants de parents d’élèves et syndicaux, de la responsable du SPF Castelsarrasin. Et durant ce temps, la pétition du PCF contre la vie chère était mise à disposition des passants et signée par plusieurs citoyens-nes. Par ailleurs Rodolphe Portoles s’est dit disponible pour rencontrer des élus locaux sur les thématiques portées par la Région.
Plus de 200 rassemblements se sont déroulés en France pour exiger des hausses de salaire et protester contre la réforme des retraites. 40 000 personnes ont défilé dans la capitale, selon la CGT. Nous y étions !
C’est au son de la chanson des Doors, Riders on the Storm, évoquant des hommes coincés dans une tempête, que la manifestation interprofessionnelle à l’appel de la CGT, FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse, s’est élancée, jeudi, depuis la place Denfert-Rochereau, à Paris. Alors que le gouvernement a annoncé le jour même une parodie de consultation sur la réforme des retraites pour tenter d’apaiser les esprits, ils étaient 40 000 à défiler dans la capitale (selon les organisateurs) pour cette rentrée sociale, mais aussi 4 500 à Nantes, quelques milliers à Marseille ou encore 1 000 à Saint-Denis de La Réunion, bien décidés à ne pas se laisser piéger par cette nouvelle régression. Continuer la lecture de Grève du 29 septembre. À Paris, contre la vie au ras du Smic
Salaires, pouvoir d’achat et retraites ont rassemblé les travailleurs du Tarn-et-Garonne pour cette journée de rentrée sociale.
Malgré les averses ponctuant la journée, les travailleurs étaient dans la rue, ce jeudi 29 septembre. Répondant à l’appel national des organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires, quelque 200 manifestants se sont rassemblés en milieu de journée au square Picard de Montauban.
Parmi eux : des salariés de GXO logistics de Labastide-Saint-Pierre (80 % de grévistes), d’EDF énergie de Golfech, des professionnels de santé du centre hospitalier de Montauban, des cliniques Boyé et Pont-de-Chaume, du centre hospitalier intercommunal de Castelsarrasin-Moissac, des enseignants et personnels de l’Education nationale, des agents de la fonction publique territoriale ou encore des postiers. « Toutes les professions ont répondu présent », s’est réjoui Christophe Couderc, secrétaire départemental de la CGT. Des jeunes rassemblés sous la bannière MNL (Mouvement national lycéen) et quelques retraités étaient également de la partie.
« La colère s’installe »
Au cœur des revendications pour cette première journée de rentrée sociale : les revenus et le pouvoir d’achat, dans un contexte national marqué par la hausse des prix. « On sent que la colère s’installe. Les salaires n’augmentent pas au contraire de l’inflation. Il y a un vrai décrochage par rapport au coût de la vie. On ne peut pas continuer comme ça, plaide le responsable syndical de la CGT. On doit se faire entendre. Cette journée de grève doit en amener d’autres. »
Le dossier chaud de la réforme des retraites était lui aussi sur toutes les lèvres. « Travailler jusqu’à 65 ans dans ces conditions ? Avec 1 500 € net de salaire par mois pour vivre ? Ça n’est pas viable », regrette ce salarié de GXO logistics. La question de la transition écologique a elle aussi été abordée.
Après quelques prises de paroles des principaux représentants syndicaux, le cortège s’est ensuite élancé en musique dans le centre-ville de Montauban, faisant une halte remarquée devant l’hôtel de ville au son de « L’Internationale ». Un pied de nez directement adressé à la municipalité, concernant la mise à disposition des locaux de la CGT : « Après nous avoir chassés de la Maison du Peuple [il y a trois ans, NDLR], la mairie a relancé une démarche pour nous expulser cette fois-ci de nos bureaux rue d’Albert », soutient Christophe Couderc, dénonçant au passage un acharnement : « C’est scandaleux. Si la CGT, première organisation syndicale du département, se retrouvait à la rue, ce serait du jamais vu. C’est une façon de porter atteinte à tous les travailleurs. »
La manifestation a ensuite pris la direction de Villenouvelle, où se situe le siège actuel de l’UD CGT, pour discuter de la suite à donner à cette journée de rentrée sociale.