Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF, André Chassaigne, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et Cécile Cukierman, présidente du groupe CRCE-K au Sénat, accompagnés d’Emmanuel Maurel et de Nicolas Sansu, députés GDR, membres de la commission des Finances, ont été reçus ce mercredi au ministère de l’économie par Eric Lombard, en présence de la ministre chargée des comptes publics Amélie de Montchalin.
A l’occasion de cet entretien d’une heure trente, la délégation a interrogé le ministre de l’Economie sur la volonté réelle du gouvernement de modifier substantiellement le budget présenté initialement par Michel Barnier. Elle a également exigé une clarification de la méthode retenue par le gouvernement afin de s’assurer que soient créées les conditions d’un débat parlementaire respectueux et utile au pays.
A ce titre, la simple reprise des débats au Sénat, à partir du budget élaboré par le précédent gouvernement, s’apparenterait à un contournement du message démocratique délivré par la censure et le rejet par l’Assemblée nationale de la première partie du PLF. Continuer la lecture de PCF: Nous ne signerons aucun chèque en blanc ! + Vidéo
Les salariés ont appris le 15 novembre avec stupeur la volonté de la nouvelle secrétaire d’État à la Consommation, Laurence Garnier, de vendre le titre 60 Millions de consommateurs à un groupe privé.
Une décision d’autant plus incompréhensible que six mois plus tôt, le 2 mai, la ministre de la Consommation, Olivia Grégoire, avait arbitré en faveur d’un plan de rebond se traduisant par un investissement de l’État pour relancer le titre 60 Millions, accélérer la transformation numérique du site Internet du magazine et la production de supports permettant de générer de nouvelles recettes. Continuer la lecture de Pétition: Non à la privatisation de 60 Millions de consommateurs
L’élection de Trump a donné un coup d’accélérateur au cours du bitcoin, qui est passé de 60 000 à 100 000 dollars en quelques jours. Pour autant, si sa valeur spéculative augmente, comme monnaie, il ne sert toujours à rien.
Il serait juste d’arrêter de parler de cryptomonnaie dans le cas du bitcoin, puisqu’il n’a rien d’une monnaie : il ne sert pas d’unité de compte et n’a que très marginalement servi à des échanges marchands. La première transaction, il y a bientôt quinze ans, 2 pizzas en échange de 10 000 bitcoins (soit un peu plus de 900 millions d’euros au cours de la mi-décembre) n’a pas fait d’émules du fait de sa volatilité extrême. Le qualifier de cryptoactif paraît plus juste : ce n’est qu’un produit spéculatif dont la valeur dépend de la confiance qui lui est accordée. Et celle-ci a fait un bond à la suite de l’élection de Donald Trump, dépassant pour la première fois les 100 000 dollars. Continuer la lecture de L’avènement des cryptomonnaies va-t-il avoir lieu ?
L’urgence est là. Planifier ou subir le changement climatique, voilà le carrefour auquel est arrivé l’humanité.
L’immense travail du GIEC, valorisant l’apport inestimable de scientifiques du monde entier, nous alerte sur la gravité des conséquences de ce changement. Et il nous permet aussi d’affirmer qu’une transformation radicale peut préserver l’habitabilité de la Terre et être bénéfique à toutes et tous.
Une conviction est au cœur de notre démarche : ce grand défi qu’est la lutte contre le changement climatique ne pourra être relevé que dans la justice sociale et la coopération internationale.Continuer la lecture de A diffuser : Le Plan Climat du PCF
Inscription d’office à France Travail, activité obligatoire, sanctions… un bouleversement est en cours pour les allocataires du revenu de solidarité active, avec la mise en œuvre à compter du 1er janvier de la loi plein emploi. Syndicats et associations dénoncent un risque de travail gratuit et une atteinte aux droits humains.
Les retraités demeurent des variables d’ajustement de l’austérité budgétaire. Il est urgent de revaloriser leurs prestations et de restaurer le système de solidarité.
Il faut augmenter le montant des pensions, les indexer sur l’évolution du salaire moyen et, surtout, reconquérir une sécurité sociale intégrale.
Catherine Tran Phung Cau, Secrétaire générale de l’Union confédérale des retraité.es CGT
Des économistes, des experts portent le fait que les retraité.es seraient privilégié.es car bien souvent propriétaires de leur logement, sans charge de famille, etc. D’abord, les privilégiés sont les actionnaires avec leurs dividendes. Ensuite, c’est méconnaître la situation des retraité.es. Plusieurs rapports récents ont confirmé la hausse de la pauvreté chez les plus de 60 ans. Ils ont mis en évidence les difficultés d’accès à des soins de santé de plus en plus élevés.
60 % des retraité·es ont une pension inférieure au Smic, 31 % touchent moins de 1 000 euros, parmi lesquels 74 % sont des femmes ; 11 % sont en situation de pauvreté, voire de misère avec une pension moyenne de 790 euros par mois. Continuer la lecture de Quelle revalorisation des pensions de retraite ?
NDLR de MAC: Il est des histoires qui vont à rebours d’un monde financiarisé et ultralibéral qui mérite d’être souligné… Même si cela est parfois moins idyllique que la réalité, il est important d’informer les lecteurs que cela existe. Nous sommes loin du modèle capitaliste que l’on nous présente comme une panacée! Pour ma part je suis un client régulier et j’entretiens avec la vendeuse sur le marché un lien convivial et bienveillant…
À Castelsagrat, dans le Tarn-et-Garonne, la boulangerie Louboulbil, dirigée par Jean-Pierre Delboulbe, révolutionne les conditions de travail en offrant un salaire décent, une semaine de quatre jours et jusqu’à dix semaines de vacances par an. Ce modèle innovant place le bien-être des employés au centre de l’entreprise, transformant ainsi l’expérience professionnelle en un environnement épanouissant.
Selon l’Insee, l’année 2024 est une année noire pour les paysans français, dont les produits subissent une baisse à la fois des volumes et des prix. En moyenne plus pauvres que le reste de la population malgré de grandes disparités selon les exploitations, les producteurs devraient ainsi voir leurs faibles revenus se réduire encore.
Selon un rapport de l’Insee, 2024 est une année noire pour les agriculteurs français qui devrait voir leurs revenus se réduire encore.
Voilà un dossier pour le moins brûlant dont devra rapidement s’occuper le nouveau gouvernement. Alors que les agriculteurs manifestent leur colère depuis plus d’un mois, dans un contexte d’opposition à l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur et à l’approche des élections aux chambres d’agriculture mi-janvier prochain, l’Insee confirme que les producteurs de l’Hexagone ont connu en 2024 une année noire.
Selon un bulletin de l’institut de statistique publié le 12 décembre, ceux-ci ont à la fois subi une baisse des volumes et ont dû encaisser une diminution des prix agricoles.
« Les conditions météorologiques défavorables ont particulièrement affecté la production de vin et celle de grandes cultures », détaille l’institut. La pluviométrie inédite dès la période des semis jusqu’à la moisson – engendrant mildiou et gênant la récolte – ou au contraire une sécheresse sans pareille dans le sud-est du pays, font de la collecte de 2024, la plus mauvaise depuis une quarantaine d’années. La récolte de raisins a ainsi reculé de 23 % par rapport à l’année passée, celle de blé de 25 %.
16 % des ménages agricoles sous le seuil de pauvreté
Face à la baisse inédite des volumes des productions, les agriculteurs n’ont pas pu compter sur les prix de vente pour compenser leurs pertes financières. Au contraire, ces derniers ont plongé pour nombre de cultures et productions en 2024. La faute à de bonnes récoltes dans le reste du monde, augmentant la quantité en circulation et baissant mécaniquement les prix.
La levée de blocages liés à la guerre en Ukraine a aussi participé à cette déflation. Selon les données de l’Insee, le prix du fourrage a ainsi fondu de 34,8 % : la baisse la plus importante tous produits agricoles confondus. Le prix des céréales a quant à lui reflué de 4,9 %, celui du vin de 1,5 % et celui du lait de 1 %.
Pour nombre de petits producteurs, la baisse des volumes et des prix en 2024 risque fortement de peser sur leur trésorerie. La situation menace d’être d’autant plus tendue que, selon une seconde note de l’Insee sur les revenus agricoles, également publiée le 12 décembre 2024, « le taux de pauvreté des personnes vivant dans un ménage agricole atteint 16,2 %, contre 14,4 % pour l’ensemble de la population ».
De larges différences de revenus selon le type d’exploitation
Bien que le revenu médian des ménages agricoles soit similaire à celui du reste de la population française, les disparités sont extrêmement fortes selon la taille et le type d’exploitation. Ainsi, en 2020, 10 % des ménages agricoles les plus pauvres vivaient avec environ 15 000 euros par an.
Les maraîchers et horticulteurs font figure de grands perdants, avec un taux de pauvreté atteignant 25 % de leurs effectifs. Au contraire, notamment, des grandes exploitations viticoles ou des grandes cultures.
« Les paysans qui vendent leurs produits en vente directe subissent moins l’impact de la fluctuation des prix que les producteurs soumis à de grandes coopératives telles que Lactalis. Ces dernières sont gérées par des administratifs qui vendent au plus offrant et font peu de cas des revenus des agriculteurs », note Frédéric Mazer, coprésident du Modef, syndicat agricole de défense des exploitations familiales, constatant également l’existence d’un large fossé de revenus selon les types d’exploitation.
François Bayrou déjà sollicité
Face à ce sombre tableau, les syndicats agricoles espèrent que le nouveau premier ministre sera à l’écoute des solutions prônées pour contrer cette crise agricole durable. À commencer par la garantie que les paysans soient en mesure de se rémunérer à un prix digne.
« Nous réclamons l’instauration d’un prix plancher, ainsi que d’un coefficient multiplicateur qui rendra impossible la spéculation sur les produits agricoles. Quand un agriculteur n’arrive pas à se nourrir à la fin du mois, il ne peut pas réfléchir à ses pratiques, à l’écologie, au partage de l’espace, à toutes ces questions qui méritent d’être posées », détaille Frédéric Mazer.
Cette revendication est proche de celle de la Confédération paysanne, syndicat prônant une agriculture durable, qui appelle à l’interdiction d’achat de produits agricoles en dessous du prix de revient. Reçue par Michel Barnier, premier ministre d’Emmanuel Macron, début décembre alors qu’elle multipliait les appels à se mobiliser, l’organisation s’était vu imposer un ordre du jour autour de la simplification administrative, thématique poussée plus volontiers par la FNSEA et les Jeunes agriculteurs (JA).
Ces deux syndicats se sont d’ailleurs rapidement adressés à François Bayrou dès sa nomination à Matignon, vendredi, sollicitant « un rendez-vous en urgence » et lui demandant « avec une certaine gravité (…) une inscription rapide à l’examen au Parlement de dispositions fiscales attendues avec impatience pour améliorer la compétitivité et la résilience des exploitations ».
Les propositions défendues par les communistes de la section PCF Castel/Moissac/Valence/Beaumont
Un modèle agricole à bout de souffle
L’agriculture française est prise dans l’étau d’un modèle intensif et productiviste. Ce modèle, soutenu par des décennies de politiques favorisant les grandes exploitations, les rachats massifs de terres et les traités de libre-échange internationaux, a conduit à une concentration des richesses et des moyens de production entre les mains de quelques grands exploitants. En Tarn-et-Garonne, le phénomène s’accélère, aggravant les inégalités sociales et fragilisant les territoires ruraux.
Les conséquences de ce modèle sont multiples :
• La disparition progressive des petits exploitants, incapables de rivaliser avec les grandes exploitations.
• Une dégradation alarmante de l’environnement, avec l’épuisement des sols, la destruction des haies, et une dépendance accrue aux pesticides et intrants chimiques.
• Un appauvrissement des relations sociales en milieu rural, où les exploitations familiales disparaissent au profit d’un système dominé par les grands groupes agro-industriels.
Défendre les petits exploitants, c’est défendre notre territoire
La chute des petits exploitants agricoles est une tragédie humaine et sociale. Ces femmes et ces hommes, qui incarnent une agriculture de proximité et de qualité, ne parviennent plus à vivre de leur travail. Leur disparition menace la souveraineté alimentaire de notre pays, la vitalité de nos territoires ruraux et la diversité de nos paysages.
Pour les communistes, défendre les petits exploitants est une priorité absolue. Il s’agit d’un enjeu historique, mais aussi d’un combat pour l’avenir, car ces agriculteurs portent en eux les solutions à la crise agricole actuelle : une agriculture locale, durable et rémunératrice.
Un engagement clair pour une alternative agricole
Le PCF se positionne avec force pour :
• Rompre avec le modèle productiviste et intensif, au profit d’une agriculture respectueuse des hommes, des femmes et de l’environnement.
• Soutenir les circuits courts, les initiatives locales, et les pratiques agroécologiques.
• Garantir une juste rémunération des agriculteurs, en régulant les marchés agricoles et en rétablissant des prix planchers pour les productions agricoles.
• Réorienter les aides publiques vers les petits exploitants et les projets durables, en réformant en profondeur la PAC (Politique Agricole Commune).
• Protéger les terres agricoles contre la spéculation et les acquisitions par des groupes étrangers ou des fonds d’investissement.
Notre combat pour une agriculture au service de l’humain
L’agriculture ne doit pas être un simple outil de profit pour les grandes entreprises et les marchés financiers. Elle doit être un levier pour répondre aux besoins fondamentaux de la population : se nourrir sainement, préserver l’environnement et maintenir des territoires vivants.
La section de Castelsarrasin renforce son engagement auprès des petits exploitants agricoles, dénonce les politiques libérales destructrices et propose un modèle agricole fondé sur la justice sociale et écologique.
Ce combat est aussi celui de la souveraineté alimentaire, de la dignité des agriculteurs et de l’avenir de nos territoires ruraux. Ensemble, faisons du PCF la force politique qui porte haut et fort l’exigence d’une agriculture au service de l’humain et de la planète
Avec un repli du salaire net moyen de 1.4% en euros constants en 2022, les enseignant.es subissent encore les effets de l’inflation et de la stagnation de leur pouvoir d’achat. Les professeur.es des écoles qui ont moins de primes ont un fort écart de salaire avec ceux du 2nd degré. La note de la DEPP montre aussi la faible amplitude de salaire moyen avec un écart de 850 euros entre un néo-titulaire et un futur retraité. Le gel du point d’indice reste la raison majeure des faibles salaires des enseignant.es français.es.
Malgré l’opposition de pays comme la France ou la Pologne, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé avoir « conclu les négociations » à propos d’un traité de libre-échange avec le Mercosur. Un choix qui risque « d’ouvrir une crise politique majeure au sein de l’Union européenne », estime le Collectif Stop CETA-Mercosur, et qui « traduit le mépris des tenants du libéralisme débridé pour les valeurs démocratiques », pour le groupe GDR.
Malgré les désaccords – notamment celui de la France -, les mouvements sociaux qui se sont multipliés et les alertes des militants qui luttent contre le dérèglement climatique, Ursula von der Leyen persiste. La présidente de la Commission européenne a annoncé, ce vendredi 6 décembre, avoir « conclu les négociations » pour l’accord de libre-échange entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur (Paraguay, Uruguay, Brésil, Argentine et Bolivie).