Le RN s’installe dans les rouages de l’Assemblée

Extrême droite Marine Le Pen a tiré mardi le bilan des premières semaines de son groupe dans l’Hémicycle. Un début de législature marqué par ses votes libéraux et l’obtention de postes importants au sein des institutions du Palais-Bourbon.

La cheffe de file du Rassemblement national lors de sa conférence de presse, le 2 août. Alain jocard/afp

La cheffe de file du Rassemblement national lors de sa conférence de presse, le 2 août. Alain jocard/afp AFP

Marine Le Pen peut sourire.

Alors que la première session parlementaire de cette législature doit se clore ce week-end, la cheffe de file du Rassemblement national (RN) a tiré mardi, en conférence de presse, un bilan inespéré de ces sept dernières semaines. La normalisation de son extrême droite s’est en effet accélérée comme jamais dans la Ve République, et voici le RN et ses 89 députés installés, avec l’appui de la majorité, tel un parti comme les autres, susceptible de gouverner prochainement. « Notre famille politique commence à être représentée à sa juste place. Nous avons pu placer nos députés à quasiment toutes les fonctions que nos institutions réservent aux oppositions », s’est félicitée Marine Le Pen. Grâce aux petits arrangements avec Renaissance (ex-LaREM) et « Les Républicains » (LR), le RN a obtenu deux postes de vice-présidents (Sébastien Chenu et Hélène Laporte). Avec la légitimité ainsi que les moyens financiers et humains qui vont avec. Continuer la lecture de Le RN s’installe dans les rouages de l’Assemblée

Onfray : mais qui a engendré ce sinistre crétin et d’autres de la même espèce ? (entretiens croisés)

Il n’y aura pas ici de débats avec l’extrême-droite et les falsificateurs de l’histoire sous quelque forme que cette falsification se présente… La France est asphyxiée sous la domination de ces pseudos intellectuels, nouveaux philosophes et sélections universitaires infâmes, mémoire trafiquée par la Mitterrandie. Michel Onfray et ses pareils n’ont pas dupé éditeurs, médias, ça a été une ligne, la gauche au pouvoir devait être atlantiste, dénoncer sous un pseudo sociétal la Révolution, ils ont promu Olympe de Gouges, fait de Lorent Deutsh l’historien officiel de la mairie de Paris. Aujourd’hui ce sont les mêmes qui à coup de faux éhontés organisent la diffusion d’un pseudo-génocide en Chine ou, ce sont les mêmes, qui organisent la condamnation de l’URSS qui serait coupable de la famine ukrainienne et blanchissent les crimes dans le Donbass. Les mêmes qui nous distillent la haine du peuple et l’amour pour les puissants décadents. Le mélange explosif entre le sensationnel médiatique, l’incurie intellectuelle et le négationnisme est ici dénoncé mais ne va pas jusqu’à voir le ressort réel de cette “escroquerie” intellectuelle, l’anticommunisme et sa haine de classe et le fatras autorisé, promu, alors que d’autres sont censurés pour cette seule cause avec la substitution d’une pseudo dimension populaire, en fait tout simplement fasciste, les culpabilités sont nombreuses à commencer par ceux qui ont suivi Furet et sa haine de la Révolution avec l’opération de Mitterrand autour du bicentenaire et les dirigeants liquidateurs du PCF, l’Humanité ont et continuent à jouer à ce petit jeu de la révision de l’histoire… Alors ces spécialistes peuvent jouer les prudes du savoir, ils sont eux-mêmes coupés d’un peuple dont ils ont contribué et contribuent à l’ignorance, la critique savante est nécessaire mais elle n’est pas suffisante, la gangrène a pénétré profond dans l’âme de notre peuple. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Entretiens Politique Michel Onfray s’est longtemps fait passer pour un représentant des classes populaires. Alors que sa nouvelle revue Front populaire le place sans aucun doute possible à l’extrême droite du spectre politique, deux historiens, qui s’étaient déjà exprimés à son sujet en 2010, dialoguent dans les colonnes du Grand Continent pour défaire les mythes avec lesquels s’est construite cette personnalité médiatique. On y découvre un faussaire et un manipulateur de textes, dont la voix ne porte peut-être déjà plus autant qu’avant.

Photo portrait le faussaire Onfray : fin de partie histoire doctrines philosophie France populisme style populiste mouvements sociaux Gilets jaunes société Europe eurosceptiques Élisabeth Roudinesco Guillaume Mazeau

AUTEUR Gilles Gressan

Il y a 10 ans, deux historiens français, Elisabeth Roudinesco et Guillaume Mazeau, consacraient deux études critiques aussi dures que documentées au travail de Michel Onfray à partir notamment de ses publications sur la révolution française et sur Sigmund Freud1En contraste avec l’image véhiculée par les médias d’un philosophe de gauche, travailleur acharné d’une histoire critique de la philosophie permettant une nouvelle émancipation populaire par la défense de la liberté, ils démontraient un usage superficiel et abondant d’auteurs, d’interprétations et d’imaginaires provenant directement de l’extrême droite, avec des penchants réactionnaires et parfois même antisémites. Dans cette séquence marquée par la parution de la revue Front Populaire et la recomposition politique qu’elle semble préparer, le Grand Continent a souhaité les inviter dans une longue conversation à proposer un aggiornamento de leurs lectures du cas Onfray.

Il y a 10 ans vous commenciez une querelle intellectuelle avec Onfray. Qu’aviez-vous vu chez lui qui vous appelait à intervenir publiquement ? Continuer la lecture de Onfray : mais qui a engendré ce sinistre crétin et d’autres de la même espèce ? (entretiens croisés)

31 juillet 1914, cet ultime appel à la paix que Jaurès voulait écrire dans « l’Humanité »

Dans un Paris déjà électrisé par le péril et l’angoisse de la guerre imminente, ce coup de feu fait l’effet d’un coup de tonnerre : « Ils ont tué Jaurès, ils ont tué Jaurès ! » Celui que beaucoup voyait comme le dernier rempart contre la guerre est assassiné au Café du Croissant devant ses amis et ses collègues de l’Humanité. Récit d’une journée où s’est noué le destin.

Portrait, vers 1910, de Jean Jaurès. Photo l’HumanitéPortrait, vers 1910, de Jean Jaurès. Photo l’Humanité

Par Michel Vovelle, historien.
Extrait de l’article publié le 24 avril 2004 dans l’Humanité hebdo.

31 juillet, fin d’une harassante journée. Jaurès a appris à la Chambre la mobilisation autrichienne, l’annonce de l’état d’urgence par l’Allemagne et tenté une ultime démarche auprès du sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Abel Ferry, pour inciter à de derniers efforts pacifiques. Il se rend alors à l’Humanité, dans l’intention d’y dicter un article qu’il veut « décisif » pour prendre position et appeler à l’action.

Auparavant, il va dîner au Café du Croissant avec ses amis et ses collaborateurs. Bref moment de détente. Puis c’est le drame que l’un de ceux-ci, Émile Poisson, nous relate : « Horreur ! le rideau, mon rideau derrière sa tête vient de se plier, de se soulever légèrement ; un revolver s’est glissé, tenu par une main ; et cette main, seule, apparaît à 20 centimètres derrière le cerveau. Pan ! pas d’éclair, pour ainsi dire, une étincelle rougeâtre. La fumée d’un cigare : je regarde, figé, abruti, un quart de seconde ; puis un deuxième coup, mais Jaurès déjà est tombé sur Renaudel. […] Je regarde la fenêtre, Landrieu vient de tirer, d’arracher le rideau ; j’aperçois une ombre, un chapeau, un verre de bière qui tombe sur une figure, je me dresse comme une bête en fureur. Dans le silence qui n’a pas encore été troublé, j’entends un déchirement, un cri indéfinissable, qui devait être perçu à plusieurs centaines de mètres, puis quatre mots hurlés, glapis, puissamment, férocement répétés deux fois : « Ils ont tué Jaurès, ils ont tué Jaurès ! » C’est ma femme qui, la première, a recouvré la parole. » Continuer la lecture de 31 juillet 1914, cet ultime appel à la paix que Jaurès voulait écrire dans « l’Humanité »

Rhaine: La submersion de la digue républicaine

Par Pierre Ouzoulias, sénateur PCF des Hauts-de-Seine.

Le 10 juillet 1940, députés et sénateurs ont voté par 569 voix, 17 abstentions et 80 votes contre, les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Nous savons depuis ce jour, l’un des plus funestes de l’histoire politique de notre pays, qu’une démocratie est mortelle et que la République peut se suicider.

Petit-fils d’Albert Ouzoulias, le colonel André, commissaire national des Francs-tireurs et partisans et arrière-petit-fils de Maurice Romagon, fusillé par les Allemands le 7 mars 1942, je me souviens du regard de celles et ceux revenus des camps d’extermination nazis qui rendaient visite à mes grands-parents. Dans leurs yeux se voyaient graver les images terribles de la plus grande entreprise criminelle commise par des hommes contre notre commune humanité, mais aussi le solide espoir que les générations futures continueraient leur combat pour que jamais plus les idées qui aboutirent à la Shoah ne pussent prospérer. Et longtemps nous fûmes unis par une vigilance collective contre les soubresauts prodromiques du « ventre encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ». Continuer la lecture de Rhaine: La submersion de la digue républicaine

Les liaisons dangereuses de LaREM avec le RN

Le président de la République devait s’exprimer mercredi soir. Il avait jusqu’ici laissé ses troupes multiplier les appels du pied au RN, quitte à le normaliser toujours plus.

AFP

Voilà un cas sur lequel la médecine devrait se pencher avec la plus grande attention. Celui, assez terrifiant, de la subite amnésie collective qui frappe la Macronie. Il y a dix semaines, pendant l’entre-deux-tours de la présidentielle, ses électeurs et ceux de la gauche avaient des « valeurs communes », dixit l’ancien président LaREM de l’Assemblée nationale Richard Ferrand. Si bien que les ténors de la majorité présidentielle comptaient sur les sympathisants FI, EELV, PCF et PS pour faire barrage à l’extrême droite de Marine Le Pen. Ce que beaucoup ont fait en glissant, à contrecœur, un bulletin Macron dans l’urne. Continuer la lecture de Les liaisons dangereuses de LaREM avec le RN

COMMUNIQUE NUPES 2ème circonscription Tarn et Garonne

La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, (France Insoumise, EELV, PS, PCF, Génération S ., NPA) s’est fortement mobilisée sur la 2ème circonscription du Tarn-et-Garonne, pour redonner l’espoir à gauche.

Nous remercions les 9272 électeurs et électrices qui nous ont fait confiance.

Nous avons  mené une campagne de terrain, où nous avons pu mesurer tous les effets de la maltraitance sociale, écologique et démocratique du gouvernement Macron, et combien des mesures d’urgence s’imposent : Smic à 1500€, blocage des prix, retraite à 60 ans, allocation autonomie jeunesse, RIC, bifurcation écoloqique, VIème République…

Un autre monde est possible !

Dimanche prochain, une majorité de députés-es NUPES partout en France, sera en mesure de les porter.

Le 19 juin, la NUPES de la 2ème circonscription du Tarn-et-Garonne,  dans toutes ses composantes, radicalement opposées à l’extrême droite, est unie pour faire front contre le RN.

Pas de député(s) RN dans le 82 (PCF82)

Unie, la gauche a porté dans le débat les 650 propositions d’un programme ambitieux et nécessaire pour l’avenir de notre pays, pour nos concitoyens-nes. Le premier tour a porté un nombre inédit de candidats-es de la transformation sociale au second tour. Il est possible dès le mois prochain d’amorcer une nouvelle politique sociale et écologique, par une augmentation des salaires, la retraite à 60 ans ou le développement des services publics.

Dans le Tarn et Garonne la situation est également inédite.

Sur la première circonscription Mme Rabault arrive en tête face à un candidat RN qu’elle devance de 5000 voix. Sur la deuxième circonscription du 82 c’est la candidate du RN qui arrive largement en tête de ce 1er tour des Législatives. Avec 9272 voix, Mme Manchado (NUPES) arrive en 4ème position.  La droite en la personne de M. Astruc a supplanté Mme Pinel, députée PRG sortante.

Les forces de la haine et de l’exclusion sont ainsi présentes au second tour sur les deux circonscriptions. Cette configuration nous rappelle avec force que jamais un(e) député(e) d’extrême droite ne doit accéder à l’Assemblée Nationale dans notre département.

C’est donc sans ambiguïté que nous appelons les forces républicaines, les électeurs et électrices à tout faire pour combattre les candidats RN et ce dès dimanche 19 juin, en utilisant dans la 1ère comme dans la 2ème circonscription les seuls votes utiles.

Législatives 2022. Les résultats définitifs de la 2ème circonscription du Tarn et Garonne

Voici les résultats définits des législatives pour la 2ème circonscription du Tarn et Garonne… Résultats commune par commune en suivant ce lien https://www.resultats-elections.interieur.gouv.fr/legislatives-2022/082/index.html

Nous publierons le communiqué de la NUPES et les communistes s’exprimeront mais d’ores et déjà pas question d’élire une députée RN dan notre département!

POURQUOI le silence sur ORADOUR SUR GLANES, le poète n’a plus raison en FRANCE, pourquoi ?

Alors qu’aujourd’hui nous aurions dû voir de multiples reportages sur le massacre d’Oradour, rien… Rien sur ce quI s’est passé ce jour-là, rien sur la division Das Reich qui s’est livrée au massacre d’enfants et de leurs parents, faut-il s’en étonner vu qu’au même moment les héros que la FRANCE se donne sont les régiments néo nazis qui revendiquent leurs liens avec cette sinistre division qui depuis huit ans massacre les populations civiles dans le Donbas sans que cela n’émeuve plus que cela “nos âmes nobles” et les blondes hyènes ukrainiennes qui sévissent sur nos chaînes médias en continu et dont certaines en d’autres temps exhibaient fièrement les drapeaux d’Hitler.

Rien sur les néonazis à l’œuvre en Ukraine qui ont repris à leur compte l’idéologie et l’insigne de cette sinistre division SS.

« Martyrs d’Oradour, nous ne vous oublierons jamais » dit Aragon et nous avec lui. Triste mois de Juin 2022….

Malheureusement le poète n’a plus toujours raison et la FRANCE ne chantera pas avec ARAGON cette chanson:

 

CHANSON DE LA CARAVANE D’ORADOUR

 

Nous n’irons plus à Compostelle

Des coquilles à nos bâtons

A saints nouveaux nouveaux autels

Et comme nos chansons nouvelles

Les enseignes que nous portons

 

Que nos caravanes s’avancent

Vers ces lieux marqués par le sang

Une plaie au cœur de la France

Y rappelle à l’indifférence

Le massacre des Innocents

 

Vous qui survivez à vos fils

En vain vous priez jour et nuit

Que le châtiment s’accomplisse

Et la terre en vain crie justice

Le ciel lui refuse la pluie

 

Ô mamans restées sans amour

Sur les tombes de vos héros

La même lumière du jour

Baigne les ruines d’Oradour

Et les yeux vivants des bourreaux

 

Aux berceaux d’Oradour demain

Pour qu’on ne revoie plus la guerre

Semer la mort comme naguère

Dans le monde entier se liguèrent

Près d’un milliard de cœurs humains

 

Que la paix ouvre enfin ses vannes

Et le peuple dicte ses lois

Nous les faiseurs de caravanes

T’apportons Oradour-sur-Glane

La colombe en guise de croix

 

ARAGON, Juin 1949

À Montargis, le collectif Ibiza se jette à l’eau pour la Nupes

Campagne L’Humanité a décidé de suivre la confrontation entre Bruno Nottin et l’ex-ministre de l’Éducation nationale, à Montargis, dans le Loiret.

samir maouche

Montargis (Loiret), envoyé spécial.

Une petite foule s’est rassemblée sur les gradins qui bordent le canal de Briare, en plein cœur de Montargis, pour le meeting de Bruno Nottin, candidat PCF-Nupes pour les législatives. Et soudain, devant eux surgit… Jean-Michel Blanquer lui-même ! Le ministre défroqué – au sens littéral du terme puisque sous sa veste de costume il porte un simple caleçon de bain – toise le public avec mépris puis lance un tonitruant : « Bonsoir les gauchistes ! » Et tout le monde éclate de rire.

Car tous savent déjà que ce Blanquer-là est en réalité « Jean-Michel Planquer », ou Nour Durand-Raucher dans la vraie vie, conseiller EELV de Paris mais surtout parfait sosie du vrai Blanquer et âme du collectif Ibiza. Ce groupe informel de militants s’est fait connaître en dansant en maillot­ de bain en plein mois de janvier sous les fenêtres du ministère de l’Éducation nationale, afin de dénoncer ce ministre en vacances à Ibiza à la veille d’une rentrée sous la menace d’une nouvelle vague de Covid. Continuer la lecture de À Montargis, le collectif Ibiza se jette à l’eau pour la Nupes