Cessez-le-feu immédiat à Gaza – Arrêt du blocus criminel – Reconnaissance de l’Etat de Palestine + Video de l’appel

Résolution du Conseil national du PCF – 17.05.2025

Depuis la rupture de la trêve le 18 mars dernier, le gouvernement d’extrême-droite israélien de Benyamin Netanyahou poursuit une guerre destructrice contre la population de Gaza. Il annonce, en violation totale du droit international, sa volonté de réoccuper l’intégralité de Gaza et il organise un blocus hermétique du territoire palestinien, y interdisant l’entrée de toute aide humanitaire et créant de ce fait une situation de famine qui menace plus de 2,1 millions de personnes piégées et bombardées. L’armée israélienne se livre à une politique de terre brûlée sur un territoire qu’elle a fragmenté, enfermant la population de Gaza dans de minces bandes de terre surpeuplées, détruisant les infrastructures médicales et privant les habitants d’eau, de nourriture et d’électricité. Continuer la lecture de Cessez-le-feu immédiat à Gaza – Arrêt du blocus criminel – Reconnaissance de l’Etat de Palestine + Video de l’appel

Vidéos disponibles : Toutes les Rencontres Progressistes sur le plan climat

Plus de 15 séances sont disponibles pour celles et ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances avec le concours des commissions thématiques du PCF et de personnalités du monde du travail ou de la science.

Les thématiques sont diverses : école, transport, logement, agriculture, recherche, technologies, emplois industriels, équilibre du mix électrique, chantier du nouveau nucléaire, filières de l’acier et de la chimie, place du numérique, féminisme, financement, droits et pouvoir des salariés.

La première version du plan climat Empreintes 2050, dévoilée fin 2023, a été le point de départ d’une concertation que nous voulons la plus large possible pour débattre des orientations et propositions qu’il contient.

Nous avons souhaité ouvrir 2025 par un grand cycle d’une trentaine de débats autour de questions spécifiques soulevées par Empreinte 2050. Porter à la connaissance du plus grand nombre les termes du débat autour du défi climatique et des solutions possibles, rendre compte des controverses, éclairer les nombreux défis industriels, scientifiques, sociaux et politiques, telle est l’ambition de ce cycle, gage d’une discussion ouverte et de qualité. Cette vidéothèque qui s’enrichit semaine après semaine vous permet de bénéficier de ces moments de débats en séance de rattrapage !

Bétharram « Manipulation et recherche de scandale » : François Bayrou attaque la commission d’enquête parlementaire (Dossier)

Alors quoi de neuf après ces 6 heures ? Pas grand chose.

François Bayrou a maintenu ses propos et dénigré ceux des autres. Il prétend avoir apporté des « preuves ». Ainsi, il a démenti de nombreux propos des gendarmes, du juge, de la professeure qui a lancé l’alerte. Mercredi 14 mai 2025, le Premier ministre a pris son temps pour contre-attaquer, et attaquer le travail de la commission et le co-rapporteur Paul Vannier (LFI), l’accusant de manipulation et de malhonnêteté. Le Premier ministre, ancien ministre de l’Education nationale et président du conseil régional, a répété que ses « seules informations […] étaient celles qui étaient dans le journal ». 43 années au pouvoir local et national sans savoir… ni pouvoir ?

« Je n’ai pas eu le sentiment que la commission était totalement objective »

« 5h30 », lâche François Bayrou à l’issue de l’audition de la commission d’enquête parlementaire sur les violences à l’école en rassemblant ses notes et deux livres, dont une enquête sur LFI, un des nombreux messages qu’il adressera au co-rapporteur insoumis Paul Vannier durant la soirée. Continuer la lecture de Bétharram « Manipulation et recherche de scandale » : François Bayrou attaque la commission d’enquête parlementaire (Dossier)

École : de quelle(s) mixité(s) parle-t-on ?

Le numéro de mai de la revue carnets rouges vient de paraître : École : de quelle(s) mixité(s) parle-t-on ? La notion de mixité scolaire recouvre différentes réalités car son usage s’est élargi, transformé en fonction des contextes sociaux et politiques. Ainsi désormais la revendication d’une mixité, scolaire, pensée comme refus de toute forme de ségrégation, réfère à l’appartenance de classe mais aussi de race et de genre, dont les interrelations nécessitent une réflexion approfondie.

Mais alors que l’exigence de mixité semble faire consensus, sa mise en œuvre est restreinte par des facteurs endogènes et exogènes, qui provoquent de la ségrégation et cela de la maternelle à l’université.

Dans ce numéro carnets rouges prend le parti de défendre les politiques volontaristes de mixité scolaire qui, comme le montrent quelques expériences locales, peuvent avoir des effets positifs en termes de réduction des inégalités comme en termes d’amélioration du climat scolaire. Cela n’empêche pas d’en interroger les limites et les paradoxes. Au-delà des objectifs affichés, il importe en effet de mettre au jour l’ensemble des logiques, pratiques et valeurs qui les sous-tendent si l’objectif est vraiment de faire reculer les inégalités.

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Mort de Pepe Mujica, ancien président de l’Uruguay et figure politique emblématique du sous-continent

Engagé pour la justice sociale et l’intégration latino-américaine, l’ancien président de l’Uruguay est décédé mardi 13 mai à l’âge de 89 ans.

 

José Alberto Mujica Cordano, président de l’Uruguay entre 2010 et 2015, s’est éteint ce mardi, sept jours avant de pouvoir souffler ses quatre-vingt-dix bougies. Après avoir été Diagnostiqué avec une tumeur à l’œsophage l’année dernière, il avait annoncé en janvier que son cancer s’était propagé et qu’il ne se soumettait pas à d’autre traitement. Continuer la lecture de Mort de Pepe Mujica, ancien président de l’Uruguay et figure politique emblématique du sous-continent

Macron, pourquoi je nationaliserais ArcelorMittal quand tous sont d’accord pour que l’argent aille à la guerre en Ukraine?

 

par danielle Bleitrach

Deux mois après s’être adressé solennellement aux Français au sujet de la situation internationale, Emmanuel Macron était ce mardi 13 mai 2025 l’invité de TF1. Le président de la République a répondu aux questions de Gilles Bouleau mais aussi à celles de personnalités issues de la société civile. Voici ce que je retiens de l’émission, intitulée « Les défis de la France ». Continuer la lecture de Macron, pourquoi je nationaliserais ArcelorMittal quand tous sont d’accord pour que l’argent aille à la guerre en Ukraine?

Profils de « Hussards » : nos révélations sur qui se cache derrière les cagoules de ces militants néonazis

Ils font collection de drapeaux hitlériens, tiennent des propos racistes et organisent des descentes violentes contre leurs adversaires, comme celle du 16 février, où un militant antifasciste a été grièvement blessé à Paris. À partir de pièces issues de l’enquête, l’Humanité dévoile le profil des militants des Hussards Paris, un groupe héritier des Zouaves et du GUD, qui a défilé samedi 10 mai dans la capitale.

 

Le message est tombé le 11 février. Comminatoire, son titre ne souffre aucune discussion : « Mobilisation générale ». Et les lignes qui suivent sont à l’avenant : « Le 16 février, la Jeune Garde organise un événement à Strasbourg-Saint-Denis, il faudrait que vous soyez disponibles de 15 heures jusqu’en début de soirée », ordonne, sous le pseudonyme « Vicompte », un chef des Hussards Paris, le groupuscule néonazi qui a repris le flambeau des Zouaves et du GUD après leur dissolution.

« Le but est de fumer l’équipe type ou des mecs isolés après leur conf de merde. Je compte sur votre présence. J’attends vos excuses en message privé si vous êtes absent. Même principe que d’habitude : pouce en haut, présent ; pouce en bas, absent. » Continuer la lecture de Profils de « Hussards » : nos révélations sur qui se cache derrière les cagoules de ces militants néonazis

Davantage de violence verbale dans le 2nd degré in Caf Péda

Une note de la Depp vient d’être publiée qui pourrait éclairer les déclarations des politiques aux obsessions sécuritaires. Que retenir de l’enquête Sivis 2023-24 publiée mardi 6 mai 2025 ? La majorité des incidents sont le fait d’élèves envers d’autres élèves, ce sont surtout des incidents verbaux. Ils sont en hausse dans le second degré. Dans le premier degré, les victimes des incidents graves sont majoritairement les personnels. Ils sont davantage signalés dans des établissements publics que privés.

L’enquête Sivis est une enquête menée auprès des personnels de direction, des directions d’écoles, des inspections de l’Education nationale qui recense les signalements graves qui ont mené à un conseil de discipline, commission éducative. A noter que ces pratiques sont variables d’un établissement à l’autre et que l’enquête repose sur des données déclaratives. La note précise : « Une augmentation peut ainsi résulter d’une hausse réelle des incidents survenus en milieu scolaire ou elle peut refléter une amélioration des pratiques de repérage et de remontée de ces situations ».

Des violences verbales envers les personnes sont majoritaires

« Les atteintes aux personnes concernent 87 % des incidents graves signalés dans le premier degré et 80 % dans le second degré » dont la moitié sont verbales lit-on dans la note. Celle-ci précise que « les violences physiques en représentent le tiers en collège et lycée, tandis que le reste concerne d’autres formes d’atteinte (violence sexuelle, atteinte à la vie privée, etc.) » Les violences relatives à des atteintes à la sécurité concernent 15% dans le second degré et 10% dans le premier degré.

Les motivations des incidents graves ne sont pas toujours précisées mais quand elles le sont, la depp relève qu’1 incident sur 10 dans le second degré est « motivé par le racisme, l’antisémitisme, la xénophoie ou l’homophobie » et que « le harcèlement est à l’origine de 14 % des incidents signalés dans le premier degré et 10 % dans le second degré ».

Plus d’incidents graves avec l’âge des élèves et une nette hausse dans le second degré

Les chiffres de l’enquête pointent que les faits s’aggravent et se multiplient avec l’âge des enfants : « 53 % des incidents graves du premier degré ont lieu dans les écoles élémentaires, contre 14 % dans les écoles maternelles et 34 % dans les écoles primaires ».

Les incidents graves touchent plus le second degré avec un taux de 16 incidents graves pour 1 000 élèves déclarés en moyenne, 19 pour 1 000 élèves dans les collèges. Une nette hausse est à observer avec 4 points de plus par rapport à 2018 (12 incidents graves pour 1000 élèves). Ce sont les ¾ des écoles (74%) et un peu plus d’1/4 des établissements du second degré (27%) qui déclarent une absence d’incident grave.

Qui sont les victimes ?

La majorité des auteurs des violences sont les élèves dans le second degré (91%) et pour 2/3 des cas dans le premier degré (65%). Dans le premier degré, les personnels sont les premières victimes de ces incidents graves déclarés de violence (54% et 34% des élèves) dont les familles sont aussi auteures. Dans le second degré, la proportion majoritaire des victimes est les élèves (45% des élèves et 38% des personnels).

Trois fois plus d’incidents graves dans les lycées professionnels que généraux

Le taux d’iincident graves est trois plus élevé dans les lycées professionnels que publics avec un taux de 23 pour 1000 contre 6 pour 1 000 dans les lycées d’enseignement général et technologique. L’absence d’incident grave est plus signalée dans les lycées généraux, LPO et collège qu’en lycée professionnel (26% et 25% contre 32%

Deux et quatre fois plus d’incidents déclarés dans le public que dans le privé

Il y a quatre fois plus d’incidents graves déclarés dans les collèges et lycées publics que privés avec 20 pour 1000 contre 5 pour 1000 dans le privé. Deux fois plus d’incidents graves sont signalés dans les écoles publiques que privées avec 6 pour 1000 élèves (contre 3 pour 1000). A prendre en compte que ces chiffres reposent sur des déclarations et que les établissements privés choient particulièrement leur image et sélectionnent leurs élèves, accueillant un public plus favorisé comme l’indiquent l’étude des IPS et différentes notes et rapports.

Djéhanne Gani

Résistance, collaboration, Épuration : un colloque pour lever le voile sur les zones d’ombre de la Libération en Tarn-et-Garonne In DDM

NDLR de MAC: Nous reprenons ici l’invitation faite dans le cadre du 80ème anniversaire de la victoire sur l’Allemagne Nazie. Un colloque pour éviter les réécritures de l’histoire par certains et notamment au profit des révisionnismes du RN entre autres!

. A lire aussi: Mémoire trafiquée de la Seconde Guerre mondiale : quand l’Histoire devient une arme de guerre

  • À gauche : des soldats de la Das Reich installés à Montauban, à droite commémoration à la Libération à Montauban

À gauche : des soldats de la Das Reich installés à Montauban, à droite commémoration à la Libération à Montauban Photo archives départementales de Tarn-et-Garonne et Alfonsi

Un colloque à Montauban et Septfonds, les 16 et 17 mai 2025, interroge les processus locaux de la Résistance, de la répression et de l’Épuration. Un retour aux sources pour mieux comprendre les enjeux historiques et mémoriels, à l’occasion des commémorations des 80 ans de la Libération.

En Tarn-et-Garonne, comme ailleurs en France, les années 1944-1945 marquent une rupture. Une séquence brève, mais décisive, au cours de laquelle se joue la fin de l’Occupation allemande, l’affirmation des maquis, la violence des représailles, la reconstruction politique et morale du pays.

À l’occasion des 80 ans de la Libération, les archives départementales de Tarn-et-Garonne organisent, en partenariat avec La Mounière – Maison des mémoires de Septfonds, un colloque de deux jours, ouvert au public, les 16 et 17 mai 2025. Objectif : éclairer cette période à partir d’archives récemment accessibles et d’un croisement d’approches locales et nationales. Continuer la lecture de Résistance, collaboration, Épuration : un colloque pour lever le voile sur les zones d’ombre de la Libération en Tarn-et-Garonne In DDM

Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration In StreetPress

 

Identitaires, néonazis et monarchistes avec Le Pen

La semaine, ils bossent à l’Assemblée pour des députés RN, le week-end, ils militent pour des groupuscules violents. Ces radicaux occupent aussi des postes-clés au sein du RNJ, la section jeunesse du parti ou tractent pour Marine Le Pen. Enquête.

« Pour être crédibles, faites le ménage. Chassez de vos rangs les gudards, les identitaires, les nazillons, les racistes, les antisémites. » Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti est en verve, ce 28 novembre à l’Assemblée nationale. La séquence fait suite au meurtre de Thomas à Crépol (26) le 19 novembre lors d’une rixe et aux différentes manifestations et attaques racistes de l’extrême droite radicale à Romans-sur-Isère le week-end suivant. Sur les bancs du RN, on bout. Marine Le Pen ne goutte pas vraiment la diatribe « ordurière », dit-elle. Elle annonce porter plainte.

Mais l’assertion est-elle fausse ? Marine Le Pen a bien évincé certains des cadres les plus gênants, aux manettes du parti au temps du père. Mais une nouvelle génération aussi radicale pointe le bout de son nez. De nombreux néofascistes, monarchistes et identitaires, certains passés par des groupuscules dissous, militent activement au RN. Pire encore, notre enquête révèle que plus d’une dizaine d’entre eux sont même salariés de députés. Preuve en est, s’il le faut, que le Rassemblement National n’a jamais coupé les ponts avec la frange la plus violente de l’extrême droite. Continuer la lecture de Le Rassemblement national et les radicaux poursuivent leur collaboration In StreetPress