Chaque été depuis 1948, la résidence de vacances basée dans les Landes permet à des enfants qui n’en auraient pas la chance autrement de découvrir le surf, l’océan et les joies de la colo, dans un lieu chargé de mémoire.
Les bénévoles qui entretiennent le centre de vacances (Beaucoup de Castelsarrasinois avec Julien Sueres à droite sur la photo!)
Depuis 1948, la résidence Danielle-Casanova dans les Landes accueille des colonies de vacances pour des enfants issus de toutes origines sociales.
Sur la plage des Océanides à Capbreton/Labenne (Landes), des vagues désordonnées déferlent inlassablement sur le sable fin. En cette fin août, les surfeurs venus en nombre profitent de la houle. La canicule des dernières semaines a laissé place à un ciel menaçant. Assis sur leur planche, à quelques mètres du rivage, une quinzaine d’adolescents vêtus d’un Lycra jaune écoute attentivement leurs moniteurs expliquer le b.a.-ba de la glisse. Continuer la lecture de Du blockhaus à la colo inclusive : le centre Danielle-Casanova, un lieu de vacances pas comme les autres dans les Landes
Fait rare et précieux, toutes les centrales syndicales étaient unies, mettant de côté leurs différences pour défendre un même objectif : redonner sa dignité au monde du travail. Cette mobilisation est un signal fort. Elle exprime la colère de millions de travailleuses et de travailleurs qui, depuis des années, sont les grands perdants des politiques menées par Emmanuel Macron et ses prédécesseurs. Le pouvoir d’achat s’effondre, les conditions de travail se dégradent, et la reconnaissance du travail n’est plus au rendez-vous. Un exemple criant : en 1982, un professeur gagnait 2,5 fois le SMIC ; aujourd’hui, il ne touche plus que 1,2 fois le SMIC. Cette réalité illustre une vérité amère : le ruissellement promis n’a jamais eu lieu.
Des milliards pour les grandes entreprises, des miettes pour les travailleurs
Pendant que les salaires stagnent et que les services publics se fragilisent, les multinationales et les grands actionnaires se gavent. Un rapport récent du Sénat a révélé que, ces dernières années, 211 milliards d’euros d’argent public ont été versés aux grandes entreprises, sous forme d’aides et d’exonérations, sans aucune contrepartie.
Pire encore : une partie importante de ces sommes a été évadée fiscalement, échappant totalement au financement de nos hôpitaux, de nos écoles, de notre protection sociale.
Ce scandale démontre l’injustice d’un système où on exige toujours plus d’efforts des travailleurs, pendant que ceux qui détiennent le capital continuent à s’enrichir, sans jamais être inquiétés.
Un souffle à transformer en espoir politique
La journée d’hier a montré qu’il existe un souffle puissant en faveur du monde du travail.
Mais ce souffle ne pourra pas, à lui seul, changer les politiques menées par le pouvoir en place. Aujourd’hui, le monde du travail doit affronter deux blocs qui ne sont pas ses alliés :
Le bloc centriste, au pouvoir depuis 2017, qui a méthodiquement détricoté les droits sociaux et affaibli les services publics ;
Et le bloc de l’extrême droite alliée à la droite traditionnelle, qui, malgré ses discours démagogiques, s’est toujours opposé aux syndicats et aux salariés.
Face à cela, l’enjeu pour la gauche est immense : offrir un débouché politique à cette revendication sociale. Pour y parvenir, elle doit prendre exemple sur les syndicats, qui ont su, hier, travailler ensemble sans qu’aucune organisation n’essaie d’effacer les autres.
Si les syndicats peuvent s’unir dans la rue, alors la gauche doit être capable de s’unir dans les urnes, dans le respect et la reconnaissance de ses différentes sensibilités.
Changer avant qu’il ne soit trop tard
C’est vrai au niveau national, mais aussi ici, à Castelsarrasin.
Si nous voulons éviter que demain l’extrême droite rafle la mise, nous devons dès maintenant ouvrir un vrai débat, projet contre projet, et construire une alternative populaire, sociale et démocratique.
En politique, le changement est inexorable.
Peu importe combien de temps certains essaient de s’accrocher à leur siège, tôt ou tard, la réalité finit par leur échapper.
Lorsque le débat est confisqué, lorsque le système se fige et se déconnecte des citoyens, ce n’est pas la démocratie qui se renforce… mais le ressentiment qui monte, et avec lui, le Rassemblement National, qui prospère sur la colère et la lassitude.
C’est tout le sens de la démarche Castelsarrasin en commun : redonner une voix au monde du travail et aux habitants, avant qu’il ne soit trop tard.
Comme Karine, Georges, Marine, Christian, Geneviève, Marie Jo, Sylvie, Jean Pierre, Jérôme, Dounia, David, Claudine, Marc, Christine, Jean Claude, Camille, Samuel, Barbara, Angelo, Gilbert, Françoise, Jacqueline, Philippe, Michel, et tant d’autres, je souhaite apporter ma contribution, mon aide à la construction de la liste de Gauche et du programme d’alternance pour l’avenir de Castelsarrasin…
Avec Sébastien Nolesini, directeur général de la Fédération française de judo • Philippe Rio, maire de Grigny (91), président de la Coop des élu·e·s CRC • Anne Saouter, adjointe au maire d’Oloron-Sainte-Marie (64), anthropologue du sport
« L’école touche le fond : des fonds pour l’éducation », le mot d’ordre dans les rues était fin de l’austérité, un autre budget pour les services publics. Grève massive dans l’Éducation nationale ce 18 septembre : enseignants, lycéens, parents d’élèves et syndicats dénoncent un budget insuffisant, des conditions de travail dégradées et un avenir menacé pour l’école publique. Continuer la lecture de Forte mobilisation dès la rentrée : « Maintenant l’enjeu, ce sont les suites ! » in Caf. Péda.
Une semaine après le mouvement « Bloquons tout », qui avait rassemblé 400 personnes dans les rues de Montauban, une nouvelle journée de mobilisation avait lieu ce jeudi 18 septembre, après l’appel des syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires, Confédération paysanne) à manifester.
Un jour, on ne peut qu’en être convaincu, le travail que découvre ce chercheur sur l’infiltration par le FBI de Hoover, du parti communiste des Etats-Unis, on fera les mêmes recherches sur les partis communistes en particulier ceux de l’eurocommunisme et le PCF encore aujourd’hui, la presse communiste. Comment ils se sont acharnés et ont créé des rumeurs sur des gens honnêtes pour assurer la permanence des indicateurs infiltrés. Comment menacés d’être découverts ils savaient changer de ligne pour conserver la place… A été appliqué en France méthodiquement et ça continue un modèle qui était celui des USA (1). Le premier travail pour l’efficacité d’une telle destruction systématique est de couper le parti du monde du travail, des cellules d’entreprise, de le soumettre à une organisation coupée des masses, de les laisser à un syndicalisme acquis au patronat, de développer les divisions raciales et de l’opposer aux luttes anti-impérialistes au plan international en transformant en ennemis nationaux irréductibles ceux qui étaient socialistes, des tyrannies que l’on doit haïr et que les infiltrés dénoncent d’un point de vue de « gauche ». (note et traduction d’histoireetsociete)
Le Parti communiste des États-Unis (CPUSA) a souvent été décrié par ceux qui se trouvaient à sa gauche et à sa droite. Pour l’observateur occasionnel, les attaques de la droite semblent normales, tandis que celles de la gauche pourraient les amener à s’interroger sur les raisons d’un tel acharnement. Idéalement, cette curiosité conduirait les curieux à explorer plus profondément le gauchisme et ses multiples nuances. Habituellement, cependant, ceux qui sont assez curieux pour en arriver là ont tendance à reculer, ils aboutissent alors intellectuellement au constat que la querelle est la nature de la gauche. Cette réponse semble être particulièrement vraie dans la nation la plus puissante et, à mon avis, la plus réactionnaire du monde – les États-Unis. Continuer la lecture de Les communistes défendaient la liberté d’expression que menaçait le FBI
Les cours de l’or atteignent des sommets historiques alors que les investisseurs recherchent des valeurs refuges
Dans la série du jour, des sables mouvants dans lequel s’enfonce l’impérialisme hégémonique d’autant plus rapidement qu’il se débat, entraînant avec lui tout ce à quoi il parvient à s’accrocher : l’ascension vertigineuse du cours de l’or qui est en fait l’effondrement accéléré du système monétaire occidental. Nous poursuivrons nos analyses économiques demain, avec la crise profonde de l’économie américaine et la tentation de la baisse des taux qui ne pourrait qu’accélérer cet effondrement monétaire mais qui faute de mieux, sera probablement adoptée. Comme nous l’avons déjà évoqué, les USA et leur bloc ont manipulé la monnaie pour sauver leurs banques et leur économie depuis la crise de 2008, il y a bientôt 20 ans. Rien n’a été résolu et cette crise hante encore l’ensemble du système bancaire et monétaire dominant, désormais au bord de l’effondrement et requérant toujours plus de manipulation des marchés pour tenir. Mais les bouts de ficelle ont leurs limites et nous en voici très proches. (note de Franck Marsal pour Histoire&Société)
L’or (XAUUSD:CUR) connaît sa plus forte hausse depuis des décennies, avec une progression de 40 % cette année et un record de 3 682,20 dollars l’once troy lundi, selon Dow Jones Market Data. Cette flambée marque la plus forte hausse annuelle depuis 1979, lorsque les craintes inflationnistes avaient entraîné une ruée mondiale vers les métaux précieux. Continuer la lecture de Économie: Les cours de l’or atteignent des sommets historiques
Après la première salve de mobilisations du 10 septembre, et à quelques jours de l’appel à la grève du 18 par l’intersyndicale, la secrétaire générale de la CGT était l’invitée de l’Agora de la Fête de l’Humanité, ce samedi 13 septembre. « Tous en grève dans votre boîte le 18 septembre car il faut enterrer le budget dans le musée des horreurs », a lancé la syndicaliste.
« Macron pourra changer de premier ministre autant qu’il veut, il n’arrêtera pas le mouvement », a prévenu la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, depuis la Fête de l’Humanité, samedi 13 septembre.
C’est sous les applaudissements que la secrétaire générale de la CGT a débarqué sur la scène de l’Agora de la Fête de l’Humanité, samedi 13 septembre. Et Sophie Binet n’a pas perdu une minute. Elle a attaqué bille en tête sur la question du moment, celle de la nomination par Emmanuel Macron d’un autre de ses fidèles à Matignon alors même que sa politique est décriée à l’Assemblée mais aussi dans la rue.
NDLR de MAC: Pour comprendre parfois, il faut savoir… A chacun de se forger une opinion mais les faits sont là! Un pays qui a 80 ans.
Il y a une cinquantaine d’années c’était, pour certains intellectuels sevrés de la « société de consommation », réconfortant de savoir qu’en Chine il existait des « médecins aux pieds nus ». C’était certainement réconfortant pour les paysans pauvres encore dénués de tout mais, disait Deng Xiaoping, « le socialisme ce n’est pas la pauvreté ».
La pauvreté dans la santé publique réapparaît de plus en plus ici, lorsqu’un cabinet médical avertit ses patients « une visite, un sujet », lorsqu’une maman accouche dans la voiture parce que la maternité a été supprimée. Ou bien lorsque le dernier médecin de famille a pris sa retraite et qu’il faut parcourir des dizaines de kilomètres pour se faire soigner, ou encore lorsque la mutuelle est trop chère.
Mais tandis que notre pays et d’autres en Europe s’enfoncent dans la crise et que leurs bourgeoisie rêvent de s’en tirer par la guerre… qu’apporte le socialisme ?
Lors de la pandémie du coronavirus la Chine a envoyé 40 000 soignants à Wuhan et construit des hôpitaux provisoires en deux temps trois mouvements. C’était tellement surprenant que les médias se sont empressés de récolter tous les ragots anti chinois. Continuer la lecture de Le socialisme et la santé